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vendredi 31 janvier 2025

Pourquoi Trump nous fait la guerre ?


C'est aujourd'hui le 1er février 2025, premier jour des sanctions de Trump contre le Canada, premier jour de la guerre commerciale qu'il entend livrer non seulement à nous, mais au reste du monde. Soutenu par ses "oligarques de la techno", les géants du numérique et leur pensée expansionniste radicale, il avance ses pions avec la froideur d'un stratège prêt à tout.
Padreso est songeur, plus que jamais. Où Trump entraînera-t-il les Canadiens et le reste du monde dans son plan d’ogre présidentiel ? Une ère d’incertitude s’ouvre, et chaque nation devra choisir : subir, riposter, ou contourner la tempête à venir.

Un cirque à ciel ouvert

Il ferme les yeux. Il l’imagine. Une grande tente rayée rouge et blanc, dressée au centre du monde. Trump, costume brillant, chapeau haut-de-forme. Il hurle. Il gesticule. Il jongle.

« Le Canada nous traite mal ! Ils profitent de nous ! »

Les projecteurs illuminent la scène. 25 % sur l’acier ! 10 % sur autre chose ! Il lance ses chiffres dans l’air comme des balles de jonglage, sous les applaudissements de son public. Pas de logique. Juste du bruit.

Dans les coulisses, les vraies décisions se font. Un conseiller hésite : « Peut-être veut-il renégocier un accord commercial ? »

Un stratège chuchote : « Peut-être veut-il simplement montrer qu’il est fort. »

Padreso soupire. Peu importe. Les dommages sont réels.

La tactique du chaos

Trump ne veut pas juste taxer. Il veut inquiéter. Il laisse planer l’incertitude. Quels produits seront touchés ? Quand ? Combien de temps cela durera-t-il ? Même les Américains qui en subiront les conséquences n’en savent rien. Et c’est exactement le but.

Un Canada qui doute, c’est un Canada qui hésite. Un Canada qui hésite, c’est un partenaire économique affaibli. Alors Trump brandit son marteau tarifaire et tape au hasard, comme un gamin sur une taupe dans une foire. L’acier, l’aluminium, les semi-conducteurs… tout y passe. Pas parce que c’est logique. Mais parce que ça fait du bruit.

Une vendetta personnelle ?

Padreso sourit, amer. Il voit un autre numéro dans ce cirque : la marionnette Trudeau.

Trump ne l’aime pas. Trop progressiste. Trop poli. Trop propre sur lui. L’antithèse de l’homme de Mar-a-Lago.

En 2018, Trudeau avait osé critiquer les tarifs sur l’acier canadien. Trump l’avait traité de « faible et malhonnête ». Aujourd’hui, l’histoire se répète. Même pièce, nouveaux tarifs.

Une vengeance ? Peut-être.

Un jeu dangereux

Le problème avec le cirque Trump, c’est que le feu n’est pas un simple effet pyrotechnique. Ce feu brûle vraiment.

Prenons un exemple.

Le lait canadien. Si Trump impose une taxe de 25 % sur le lait exporté aux États-Unis, deux options s’offrent aux Américains :

-Payer plus cher. Résultat ? Une hausse des prix pour les consommateurs.

-Acheter ailleurs. Résultat ? Le Canada perd son marché, les producteurs doivent écouler leur stock ailleurs, et les agriculteurs souffrent.

Un jeu à somme négative. Personne ne gagne.

Et nous, que fait-on ?

Padreso pose sa main sur son clavier. L’écran reflète son visage. Il faut agir.

Chrystia Freeland a une idée. Publier une liste détaillée des produits américains qui seront visés par des représailles.

Pourquoi cette liste ? Parce qu’elle n’est pas une simple menace, mais un levier de négociation. Elle met une pression directe sur les entreprises américaines, qui, elles, ont du poids politique à Washington.

C’est une goutte d’eau dans l’incendie, mais chaque goutte compte.

On ne peut pas éteindre seul ce brasier, mais on peut éviter de le laisser ravager tout sur son passage.

Le cirque Trump est en marche. Il fera son show. Il fera du bruit. Mais à la fin, quand la fumée retombera, il faudra reconstruire.

D’ici là, chacun doit faire sa part. Acheter local. Soutenir nos industries. Faire savoir à l’Amérique que nous ne sommes pas de simples spectateurs.

Le rideau se lèvera encore et encore, mais le Canada ne sera pas l’acte de disparition de ce spectacle chaotique.

Suivez ¨Trump, l'ogre présidentiel: la saison du chaos." Deuxième saison du blogue de ¨Padreso" en cliquant sur ce lien: https://padreso.blogspot.com/2025/01/pourquoi-trump-nous-fait-la-guerre.html

Comment faire sa part pour répondre aux tarifs douaniers trumpistes ?


 

Un feu ravage la forêt. Les flammes lèchent les arbres, l’air devient irrespirable. Les grands animaux fuient, paniqués, pendant qu’un petit colibri, lui, vole vers le brasier, une goutte d’eau dans son bec.

– Que fais-tu ? lui demande le grand cerf, incrédule.
– Je fais ma part, répond le colibri.

C’est bien beau tout ça, mais moi, qu’est-ce que je peux faire ? Pas pour éteindre un feu de forêt, mais pour ce brasier économique qu’un certain Trump alimente à coups de hausses tarifaires ? Je ne suis pas un grand financier, ni un politicien, encore moins un chef d’entreprise… Mais est-ce que, moi aussi, à mon échelle, je peux faire ma part ?

Oui.

Acheter et consommer local

Chaque dollar que je dépense, je peux décider où il atterrit. Si je le mets dans les poches d’un producteur canadien, il reste ici, tourne dans l’économie, fait vivre des familles. Si je l’envoie chez Walmart, Amazon ou Costco, il traverse la frontière.

Alors, plutôt que du fromage du Wisconsin, je prendrai un cheddar du Québec. Plutôt qu’un t-shirt produit en série par une marque américaine, pourquoi ne pas soutenir un créateur d’ici ? Simons au lieu d’Amazon. Rona au lieu de Home Depot.

Ce ne sont que de petites décisions, mais mises bout à bout, elles font une différence. Parce qu’un Canada qui consomme local est un Canada qui se protège.

Changer ses habitudes de voyage

La Floride, c’est beau. Las Vegas, c’est clinquant. Mais à quoi bon gonfler l’économie américaine avec mon argent quand mon propre pays regorge de merveilles ?

Si je décide d’aller voir les montagnes de Colombie-Britannique, les côtes gaspésiennes ou même les plages du Portugal plutôt que de filer vers Miami, ce sont des millions de dollars qui restent ici ou qui vont à des partenaires économiques plus fiables.

Un petit pas pour moi. Un petit manque à gagner pour les États-Unis. Une goutte d’eau de plus sur leur économie en surchauffe.

Développer l’achat de produits européens et asiatiques

Pourquoi devrais-je acheter une voiture Ford ou Chevrolet alors que Toyota et Volkswagen offrent des alternatives souvent plus durables ? Pourquoi devrais-je me limiter aux téléphones Apple quand Samsung, Sony et d’autres innovent tout autant ?

Le Canada a des accords de libre-échange avec l’Europe et l’Asie. Autant s’en servir. Moins nous sommes dépendants des produits américains, moins Trump a de prise sur notre économie.

C’est du pragmatisme, pas de l’idéologie.

Encourager l’innovation et les entreprises canadiennes

L'avenir se construit avec les idées d’ici. Si je dois acheter en ligne, pourquoi ne pas le faire sur Shopify, une entreprise canadienne, plutôt que sur Amazon ? Pourquoi ne pas utiliser Distributel plutôt qu’un fournisseur internet américain ?

Pourquoi, surtout, ne pas exiger que mon gouvernement mise sur les startups d’ici plutôt que de toujours se tourner vers la Silicon Valley ?

L’autonomie économique passe par l’innovation. Elle passe aussi par mes choix, mes habitudes, mes réflexes.

Les flammes continuent de danser dans la forêt. Je ne suis qu’un colibri, mais je refuse de regarder l’incendie en spectateur.

Je ne pourrai pas l’éteindre seul.

Mais si nous sommes des milliers à agir, chacun avec sa goutte d’eau, alors peut-être, juste peut-être, qu’on arrivera à contenir ce feu.

Et peut-être que Trump comprendra, à son tour, qu’il ne peut pas nous brûler sans se brûler lui-même.

Je fais ma part. Et toi comment feras-tu ta part?


mercredi 29 janvier 2025

Trump, le boyscout contré par le boycott-citoyen


Écoute Donald, il faut qu’on se parle. Parce qu’à force de t’écouter hurler dans ton micro, on commence à se demander : qu’est-ce que tu veux vraiment ? Tu parles de grandeur, de victoire, de « rétablir » un pays que tu considères brisé. Mais regarde autour de toi. Combien de temps penses-tu que les gens vont tolérer ce cirque ? Parce que, soyons honnêtes, personne ne va t’endurer 4 ans comme ça.
Tu brasses tes tarifs douaniers comme si c'était un jeu de Monopoly, sauf qu'ici, ce sont des vraies familles qui trinquent avec l'épicerie qui coûte de plus en plus cher. Augmenter les tarifs de 25 % sans raison valable, c’est plus qu’une erreur, c’est une insulte. Insulte à l’intelligence collective de ceux qui comprennent que ce n’est pas comme ça qu’on gère un pays. Mais toi, tu t’en fiches, tant qu’on parle de toi.
Et tes amis les « GAFA », ils pensent vraiment qu’ils sont à l’abri ? Donald, on commence à trouver que vous vous prenez pour ce que vous n’êtes pas. Vous avez créé des outils puissants, oui, mais n’oubliez jamais que si vous existez, c’est grâce à nous. Et que tout ça peut s’arrêter fret net sec. On pourrait très bien arrêter d’acheter vos produits, de consommer vos services. Après tout, le monde existait avant vous, et il peut très bien continuer sans vous. Alors, un petit rappel : personne n’est irremplaçable.
Tu veux imposer ta volonté par des menaces ? Mais que feras-tu si, en face, on te répond par l’indifférence ? Parce qu’à bien y penser, personne ne peut obliger les citoyens du monde à acheter américain. Les gouvernements peuvent négocier des accords, jouer avec les lois et les taxes, mais ce sont les consommateurs qui décident. Et si demain, par simple choix personnel, par exaspération, par pur ras-le-bol, des millions de personnes cessent d’acheter américain ? Que feras-tu, Donald ? Un décret pour forcer l’achat du Coca-Cola et des iPhones sous peine de sanctions ?
Une vraie guerre commerciale contre les États-Unis, ce n’est pas une hypothèse si farfelue. Imagine une seconde : des nations entrières qui décident de boycotter tout ce qui vient des États-Unis. Pas un embargo officiel, non. Juste une décision collective, discrète, un changement de comportement. Est-ce que tu as seulement envisagé ce que cela signifierait ? Pas juste pour les grandes entreprises, mais pour ton « peuple », celui que tu dis protéger. Parce que ce serait eux, Donald, qui paieraient le prix fort.
Mais au fond, tu ne vois pas plus loin que l’immédiat. Ça crie fort, ça fait du bruit, ça distrait. Mais la distraction ne dure qu’un temps. Et une fois que le rideau tombe, il ne reste plus que le silence, et la réalité. Et cette réalité, Donald, elle est brutale. Quand le monde entier arrêtera d’acheter américain, que feras-tu ? Pousser encore plus fort sur des tarifs qui n’auront plus d’effet, car il n’y aura plus personne pour acheter ?
La folie, Donald, ne tue pas toujours, c’est vrai. Parfois, elle sert juste à révéler l’absurdité d’une situation. Mais attention, parce que même dans l’absurdité, il y a des limites. Et toi, tu es en train de toutes les franchir. Alors, encore une fois : écoute, Donald. Le vrai pouvoir n’est pas dans tes tweets, ni dans tes tarifs, ni dans tes menaces. Il est dans les mains de ceux que tu méprises : les citoyens du monde. Ceux qui peuvent, d’un simple geste, te prouver que toi non plus, tu n’es pas irremplaçable.

vendredi 24 janvier 2025

Quand on joue avec le feu…


Il y a des moments où l’on regarde le monde et l’on se demande : combien de temps cela peut-il durer avant que tout s’effondre ? Trump, c’est un peu ça. Une flamme qui brûle tout sur son passage, une tornade d’insultes, de provocations et de déclarations choquantes qui nous pousse à réagir, à nous indigner, à parler sans cesse de lui. Mais au fond, cette flamme qu’il attise ne pourrait-elle pas finir par le consumer lui-même ?
Prenons l’exemple récent du Forum économique de Davos, où son discours a une fois de plus incarné cette stratégie du chaos. « Venez produire en Amérique ou préparez-vous à payer des droits de douane », a-t-il lancé. Une menace qui a attiré autant d’applaudissements que d’inquiétudes. Ses provocations, comme celles envers le Canada et le Mexique, révèlent une tendance à jouer avec des allumettes au-dessus d’un baril de poudre.
Quand on joue avec le feu, on croit toujours qu’on peut le maîtriser. Trump semble croire qu’il est intouchable, qu’il peut manipuler ses partisans, défier ses adversaires et marcher sur les principes sans jamais en payer le prix. Mais une question se pose : si nous répondons à tout, nous alimentons son feu. Si nous restons silencieux, nous risquons de laisser ses flammes s’étendre. Alors, que faire quand la flamme brûlera quoi qu’il arrive ?
La réponse réside dans notre capacité à choisir nos batailles et à agir stratégiquement. Ursula von der Leyen, lors de son discours à Davos, a montré une voie possible : défendre des principes sans renoncer au pragmatisme, chercher de nouveaux alliés et tenir tête sans entrer dans une escalade stérile. À l’image de sa main tendue à la Chine et de son appel à renforcer le multilatéralisme, il est possible de répondre de manière ciblée, en canalisant les énergies vers des alternatives constructives.
Mais l’histoire nous enseigne une chose : les figures polarisantes, celles qui tirent leur pouvoir du chaos, finissent souvent par tomber dans le piège qu’elles ont elles-mêmes tendu. Les surtaxes qu’il brandit comme une arme ultime, la guerre commerciale qu’il alimente, ne font que saper les fondements mêmes du libre-échange et isoler les États-Unis sur la scène mondiale. Toute flamme finit par s’essouffler si elle manque de combustible, et Trump risque de s’étouffer dans ses propres excès.
Alors, que faire face à ce genre de personnage ? Peut-être que la meilleure réponse est de simplement observer. Regarder Trump continuer à jouer avec le feu, jusqu’à ce qu’il en perde le contrôle. Car, tôt ou tard, ceux qui construisent leur pouvoir sur le chaos finissent par en devenir prisonniers. Ce n’est pas une question de si, mais de quand.
Et en attendant, à nous de garder la tête froide. Ne pas tomber dans son jeu, ne pas nous perdre dans l’émotion qu’il cherche à déclencher. Observer, analyser et agir quand cela compte vraiment. Parce qu’à force de jouer avec le feu, il y a une certitude : on finit toujours par se brûler.

mercredi 22 janvier 2025

Forrest Trump


¨Forrest Trump"
Je ne suis pas un homme compliqué, vous savez. Les gens disent beaucoup de choses sur moi. Certains disent que je suis un génie, d'autres un fou. Moi, je dis que je suis simplement un gars qui a compris le monde mieux que les autres. Enfin, le vrai monde. Pas celui des élites ou des intellos qui passent leur temps à vous expliquer pourquoi votre vie va mal, tout en sirotant un espresso hors de prix dans un café de Manhattan. Non, moi, j'ai regardé autour de moi, et j'ai vu des gens énervés. En colère. Des gens comme vous et moi. Enfin, surtout comme moi.
Tout a commencé quand j'ai compris un truc — un truc simple, mais puissant. Les gens veulent des coupables. Pas des solutions compliquées, non. Juste des coupables. Et si vous leur en donnez un, ils vous suivront jusqu'au bout du monde. Moi, j'ai choisi Soros. Pourquoi Soros ? Parce que son nom sonne bizarre et qu'il finance des trucs que personne n'aime comprendre. Les réfugiés, les droits de je ne sais quoi, les causes progressistes… tout ce que les gens détestent parce que ça leur rappelle qu'ils doivent se sentir coupables. Alors j'ai dit : « C'est sa faute ! » Et tout le monde a dit : « Oui, c'est ça ! »
Vous voyez, c'est simple. La peur et la colère sont les deux émotions les plus puissantes. Les élites essaient de vous convaincre avec des faits et des chiffres. Moi, je vous regarde droit dans les yeux et je vous dis ce que vous ressentez déjà. Vous avez peur que le monde change trop vite ? Moi aussi. Vous en avez marre des experts qui disent quoi penser ? Moi aussi. Vous pensez que les médias vous mentent ? Vous avez raison ! Et voilà, on est amis.
Je me souviens du jour où j'ai eu mon moment de génie. J'étais devant un de mes rallyes, ces grands shows où tout le monde crie mon nom. J'ai dit : « Les médias sont des fake news ! » Et boum ! C'était comme si j'avais jeté une allumette dans un baril de poudre. Les gens adoraient ça. Parce que, soyons honnêtes, personne n'aime les médias. Trop prétentieux, trop critiques, jamais contents. Alors j'ai dit ce que tout le monde pensait en silence. Et voilà, j'étais le héros.
Mais ce n'était pas suffisant. Il fallait aller plus loin. Alors j'ai commencé à leur donner des ennemis à haïr. Pas seulement Soros. Les médias, les élites, les immigrants, les antifas, les régulateurs, même les scientifiques. Parce que, vous savez, les gens n'ont pas le temps d'écouter des discours compliqués. Ils veulent des réponses simples. Et moi, je leur ai donné ça : « Vous êtes malheureux à cause d'eux. Mais moi, je suis de votre côté. » Et ça marche. Toujours.
Un jour, on m’a demandé : « Pourquoi tu mens autant ? » J’ai répondu simplement : « Parce que ça fonctionne. » Ce n’est pas que je mente pour le plaisir, mais parce que la vérité n’intéresse pas vraiment. Les gens préfèrent des histoires avec des héros, des méchants, des combats. Alors, je me suis fait héros et j’ai désigné les autres comme les méchants. Et franchement, c’est bien plus efficace qu’un exposé ennuyeux sur la politique étrangère.

Alors voilà où on en est. Moi, un gars simple, qui a compris un truc que personne d'autre n'a vu. Vous pouvez me critiquer autant que vous voulez, me traiter de populiste, d'autocrate, de menteur. Moi, je dis simplement que j'ai compris les règles du jeu. Et tant que les gens auront peur, tant qu'ils seront en colère, ils auront besoin d'un homme comme moi. Parce que je leur donne ce qu'ils veulent : quelqu'un à blâmer, une raison d'espérer, et une histoire à raconter.
Et ça, mes amis, c'est tout ce qui compte.

 

mardi 14 janvier 2025

« Sous l’emprise des seigneurs de la techno »

 


Alors c’est ça, le monde dans lequel on vit désormais… Une poignée d’hommes aux ambitions technologiques démesurées qui, du jour au lendemain, peuvent influer sur le cours des élections. Je me demande... Est-ce qu’on a vraiment encore le contrôle ? Non. Non, je ne pense pas. La vraie question, c’est plutôt : l’a-t-on jamais eu ? Peut-être qu’on croyait simplement maîtriser notre destin collectif, alors qu’en réalité, tout ça n’était qu’une illusion soigneusement entretenue.

Musk… Elon Musk. Un génie, un visionnaire, ou un manipulateur ? Peut-être tout à la fois. Tesla, SpaceX… et maintenant, X. Il n’a plus seulement les pieds sur Terre, il a les yeux tournés vers les étoiles et les mains sur la politique. C’est fascinant, non ? Effrayant, surtout. En quelques années, il est passé du statut de chef d’entreprise à celui de roi des algorithmes, celui qui décide de ce que des millions de personnes verront, penseront, croiront.

Je revois ces chiffres : 3 000 tweets en un mois, 100 par jour, et cette avalanche de messages pro-Trump. Un milliard de vues cumulées. Ce n’est pas rien, ça. Quand on pense à l’impact qu’une simple phrase peut avoir sur une poignée de personnes, alors imagine une tempête de messages amplifiée par des algorithmes conçus pour maximiser l’engagement...

Et les démocrates, eux ? Dépassés, impuissants. Ils auraient dû le voir venir, non ? Mais peut-on vraiment lutter contre une machine qui modifie les règles à sa guise ? Musk a non seulement changé les règles de modération, il a aussi restreint l’accès aux données pour les chercheurs. On ne peut même plus comprendre ce qui se passe, on ne fait que subir.

Il y a un terme qui me revient en tête : « bulle informationnelle ». Oui, c’est ça. Une bulle qui grandit, qui déforme la réalité et qui polarise les opinions. La polarisation... Ce mot devient tellement banal qu’on en oublie à quel point il peut fracturer une société. Et tout ça, pour quoi ? Des clics, des réactions, de l’engagement. Comme si l’avenir de nos démocraties n’était plus qu’une course au meilleur taux d’engagement.

Je repense à cette idée de réguler les plateformes. Mais réguler comment ? Par qui ? Le problème, c’est qu’on est face à des géants, des entités transnationales plus puissantes que certains États. Ils ne se plieront pas à la volonté de quelques régulateurs. Et même si on parvenait à imposer des règles, est-ce qu’il ne serait pas déjà trop tard ?

Je soupire. Ce que je ressens, là, c’est un mélange étrange de frustration et d’impuissance. Comme si une partie de moi refusait d’admettre que la démocratie, telle qu’on la connaît, pourrait être en train de se transformer en un jeu de pouvoir numérique. On a démocratisé l’information, et voilà que cette même information devient une arme entre les mains de quelques-uns.

Alors, quoi ? On continue comme ça, les bras croisés, à regarder les seigneurs de la techno remodeler notre monde selon leurs intérêts ? Peut-être qu’un jour, quelqu’un trouvera le courage d’affronter cette nouvelle réalité, de poser les bonnes questions, de bâtir de nouveaux garde-fous. Mais pour l’instant, il ne reste qu’un sentiment d’urgence. Urgence de comprendre, de réfléchir, d’agir. Avant qu’il ne soit définitivement trop tard.

vendredi 10 janvier 2025

Un criminel président, vraiment?




C’est maintenant officiel : un criminel condamné va siéger à la Maison-Blanche. Oui, vous avez bien lu. Ce scénario qui aurait semblé improbable, voire absurde, il y a encore quelques années est aujourd’hui réalité. Et pourtant, au milieu de ce chaos, un élément inattendu s’impose, porteur d’une lueur d’espoir : la décision de la Cour suprême.
La Cour suprême a refusé de reporter l’application du verdict après la fin du second mandat de Donald Trump. Une décision qui pourrait paraître anodine, technique, mais qui, pour ceux d’entre nous qui craignent l’effondrement de l’État de droit aux États-Unis, résonne comme une bouffée d’air frais. Elle nous rappelle que, malgré les pressions, les institutions tiennent encore debout.
Je m’étais pourtant fait à l’idée que le pire pourrait arriver, que la vérité n’avait plus sa place dans le débat public. Lorsque la moitié d’un peuple vote pour un homme reconnu coupable de falsification de documents, un homme qui manipule l’opinion publique à coups de mensonges répétés, que reste-t-il de l’espoir? Que reste-t-il de la justice quand le système semble si près de plier sous le poids des ambitions personnelles d’un seul homme?
Mais voilà que la Cour suprême, cette institution que certains voyaient déjà comme acquise à la cause trumpiste, prend une décision courageuse. En refusant de repousser la sanction, elle envoie un message clair : nul n’est au-dessus des lois, pas même un président.
Imaginez ce qu’aurait signifié un report de quatre ans. Quatre années de pouvoir absolu, sans le moindre compte à rendre, avec l’immunité que confère la fonction présidentielle. Le temps pour Trump de détruire davantage les fondations déjà fragilisées de la démocratie américaine, de renforcer sa mainmise sur les institutions et de continuer à marteler ses récits fallacieux.
Et pourtant, cette décision de la Cour suprême prouve que le temps n’est pas entièrement du côté de Trump. Oui, il a été élu. Oui, il prêtera serment avec une main sur la Bible, comme s’il incarnait la pureté morale d’une nation. Mais son passé criminel le rattrapera. L’État de droit, bien que malmené, ne s’est pas encore effondré. La lutte continue.
Alors, je me prends à espérer. Peut-être que ce cauchemar politique accouchera finalement d’une Amérique plus forte. Peut-être que, sous le poids des mensonges et des condamnations, une partie de ses partisans finira par ouvrir les yeux. Ce n’est pas qu’une question de politique. C’est une question de vérité, de justice, de survie d’un système qui se doit d’être plus grand que ceux qui cherchent à le détruire.
Trump jurera de défendre la Constitution. Ironique, n’est-ce pas? Lui qui l’a si souvent contournée. Mais au-delà des symboles, il y a une réalité plus forte : les lois persistent, les institutions résistent. Et tant que ces piliers tiendront, il y aura de l’espoir.

dimanche 1 décembre 2024


 💥 TRUMP, TARIFS ET TENSIONS MONDIALES 💥

➡️ "Le dollar américain est intouchable, et je ferai tout pour le protéger." – Donald Trump

Le président Trump frappe fort avec des tarifs douaniers de 100 % menaçant les pays BRICS+ qui envisagent une nouvelle monnaie. Est-ce une stratégie pour préserver la puissance économique américaine ou une escalade risquée ?

mardi 26 novembre 2024

Quand le fentanyl sert d’excuse : les tarifs douaniers absurdes de Trump


Trump, fidèle à lui-même, adore faire parler de lui. Que ce soit pour détourner l’attention ou créer le chaos, il est passé maître dans l’art de mélanger les sujets et d’agiter des solutions absurdes à des problèmes complexes. Dernière idée brillante ? Imposer des tarifs douaniers sur les produits étrangers, soi-disant pour lutter contre le trafic de fentanyl. Oui, vous avez bien entendu : il pense qu’un droit de douane sur l’acier ou le sirop d’érable canadien va miraculeusement empêcher les cartels mexicains de faire passer de la drogue aux frontières. Si ça vous semble ridicule, c’est parce que ça l’est.

Derrière cette justification absurde se cache un prétexte grossier. Trump ne cherche pas à résoudre un problème – il cherche à faire du bruit. Les tarifs douaniers lui permettent de jouer les héros nationalistes devant ses partisans, en criant "America First", tout en laissant les vrais problèmes sans solution. Et dans l’ombre de cette mascarade, ce sont les citoyens qui trinquent. Imaginez un ouvrier américain de Détroit qui veut acheter une voiture neuve : son prix va grimper, car les pièces importées seront surtaxées. Ou une famille du Texas qui dépense déjà trop pour ses courses hebdomadaires : les produits alimentaires venus du Canada deviendront hors de prix. Tout ça pour une politique qui, en réalité, ne fait rien pour lutter contre le fentanyl.

Et ce n’est pas tout. En jouant cette carte du "nationalisme économique", Trump provoque une guerre commerciale qui frappe les deux côtés de la frontière. Le Canada, bien sûr, ripostera avec ses propres tarifs sur les produits américains. Les agriculteurs, les fabricants, les petites entreprises américaines verront leurs ventes s’écrouler. Pendant ce temps, le fentanyl continue de passer, car ce problème exige des solutions bien plus complexes que de simples taxes. Mais Trump ne s’en soucie pas : l’important, c’est de faire les gros titres, pas de résoudre la crise.

Le pire, c’est que cette stratégie n’est pas seulement inefficace, elle est dangereuse. En utilisant des tactiques aussi simplistes pour des enjeux aussi graves, Trump met en péril l’économie mondiale et les relations entre pays. Il exploite la peur et la colère pour masquer son incompétence, tout en laissant le fentanyl ravager des familles entières. Et pendant ce temps, les vrais criminels – les cartels, les trafiquants – applaudissent dans l’ombre.

Alors, combien de temps allons-nous laisser ce cirque continuer ? Combien de familles doivent payer plus cher pour leur survie pendant qu’on détourne l’attention du vrai problème ? L’Amérique, tout comme ses voisins, mérite mieux qu’un leader qui confond bruit médiatique et solutions réelles. Il est temps d’exiger des réponses sérieuses – et de rappeler à Trump que la vie des gens n’est pas un jeu de société.

lundi 25 novembre 2024

"Pentagone ou grand cirque orangé ? Trump mise sur Pete Hegseth, une autre étoile déchue des scandales"


 Source: Richard Hétu, La citation du jour:  https://richardhetu.com/2024/11/25/la-citation-du-jour-1499/

Ah, ces Américains… ils me fascinent autant qu’ils m’exaspèrent. Comment peut-on, dans la nation la plus puissante du monde, avec ses universités, ses médias, ses experts de tout et de rien, continuer à avaler des couleuvres aussi grosses que celles que Trump leur sert sur un plateau doré ? Je me le demande. Et plus j’y pense, plus je me dis que c’est pas juste de la naïveté. Non. C’est de l’aveuglement volontaire. Un choix collectif de fermer les yeux sur le clown qui veut devenir roi.

Regardez-le, l’orangé. Il danse, il jongle, il amuse la galerie avec ses grands airs de "sauveur du peuple". Mais derrière le maquillage et la mèche indomptable, c’est quoi son plan ? C’est pas de redonner le pouvoir au peuple. Non. Ce qu’il veut, c’est s’installer sur le trône. Et pour y arriver, il a compris la recette : il s’entoure d’incapables. Pas de vrais experts, oh non ! Pas de gens qui pourraient remettre en question ses délires. Juste des fidèles, des loyaux soldats prêts à tout pour défendre leur maître, même quand il leur demande de brûler les manuels de la Constitution.

Prenez Pete Hegseth, tiens. Un gars avec une carrière militaire, certes, mais aussi avec un passé qui ferait rougir n’importe quel politicien un tant soit peu respectable. Adultères, accusations d’agression sexuelle, ententes sous la table… Et Trump, lui, il regarde tout ça et il dit : "Parfait ! Ce mec est fait pour le Pentagone." Pourquoi ? Parce que Pete va dire oui à tout. Parce que Pete ne posera pas de questions. Parce que Pete, c’est pas un leader, c’est un pion. Et Trump, il adore les pions. C’est tout ce qu’il lui faut pour avancer son jeu.

Et les Américains, là-dedans ? Ils regardent, ils applaudissent, ils se disent : "Oh, il est fort, ce Trump. Il dit tout haut ce que les autres n’osent pas dire." Mais ils ne voient pas qu’il les mène par le bout du nez. Qu’il les enfume avec ses promesses creuses et ses attaques contre les "fake news". Tout est fake, sauf lui, bien sûr. Il est leur vérité absolue. Leur gourou. Leur messie politique. Et pendant ce temps-là, il leur glisse une autre "vite" bien sournoise en passant.

Ce qui me révolte le plus, c’est que certains croient encore qu’il agit pour eux. Mais ouvrez les yeux, bon sang ! Un gars qui s’entoure de marionnettes pour des postes clés, c’est pas un gars qui veut bâtir un pays fort. C’est un gars qui veut tout contrôler. Trump, c’est pas un président. C’est un aspirant dictateur qui se cache sous un masque d’amuseur public.

Alors oui, ça fait mal de voir ça. Mal de voir un peuple si fier, si capable, se faire manipuler de cette façon. Mais peut-être qu’il faut que ça arrive. Peut-être qu’il faut qu’ils tombent encore plus bas pour enfin se réveiller. Peut-être qu’un jour, ils comprendront que ce cirque politique qu’ils applaudissent les mène tout droit dans le mur.

En attendant, je reste là, à regarder ce spectacle absurde, partagé entre la colère et l’amusement. Et je me dis : "Vivement qu’ils se réveillent. Vivement qu’ils comprennent que le clown, il fait pas rire. Il détruit."

samedi 23 novembre 2024

Dans le tumulte de mes pensées un samedi matin

 


C'est un de ces matins où tout s’agite dans ma tête. Les actualités défilent, les grandes questions s’imposent, et mes réflexions s’enflamment comme si mon esprit voulait tout résoudre en même temps. Le café fume doucement devant moi, mais il ne calme pas le tourbillon de mes pensées.

Je repense à ce qu’on entend de plus en plus partout : la montée du populisme. Ce phénomène qui s’étend comme un feu de brousse, alimenté par les frustrations, les peurs et cette lassitude que tant de citoyens ressentent face à leurs gouvernements. Pourquoi ce rejet de la démocratie traditionnelle ? Est-ce un véritable refus, ou une recherche désespérée de solutions tangibles dans un monde qui semble ne plus en offrir ?


Les populistes ont compris une chose essentielle : ils parlent aux émotions. Pas besoin de longs discours, ni d’explications compliquées. Juste des messages simples, directs, souvent frappants. Et, qu’on le veuille ou non, ça marche. Les gens veulent des réponses immédiates, des décisions fortes. Ils en ont assez des palabres interminables et des compromis tièdes. Je les comprends.

Mais là où ça m’inquiète, c’est le prix que nous pourrions payer. Ces leaders promettent de tout casser pour tout reconstruire, mais reconstruire quoi, exactement ? Quand on commence à briser les institutions, à centraliser le pouvoir entre les mains d’un seul homme ou d’un petit cercle, on ouvre la porte à l’autoritarisme. Et ça, on sait comment ça finit : liberté étouffée, opposition réduite au silence, et un peuple qui se retrouve piégé par ceux qu’il a élus pour le "sauver".


Je pense aux États-Unis, ce "phare" de la démocratie. Que deviendrait le monde si cette nation basculait vers un régime dictatorial ? Certains y voient une solution pour régler leur chaos interne, mais à quel prix pour eux... et pour nous tous ? Une Amérique autoritaire, c’est un équilibre géopolitique brisé, des alliances affaiblies, et un monde plongé dans une nouvelle ère d’instabilité.

Mais est-ce vraiment surprenant ? Partout, on voit les mêmes frustrations : les inégalités qui s'aggravent, les institutions qui semblent déconnectées, et les citoyens qui ont l’impression qu’on ne les entend plus. Face à ça, les discours populistes séduisent. Ils parlent aux émotions, à la colère, et à cette peur si humaine de perdre ce qu’on connaît.


Et nous, que faisons-nous pour y répondre ? Les démocraties semblent paralysées par leur propre complexité. Les réseaux sociaux amplifient tout, les fake news se propagent, et les clivages s’élargissent. Je ne peux m’empêcher de me demander : sommes-nous trop impatients, trop exigeants envers la démocratie ? Peut-être. Mais cela ne veut pas dire qu’elle est condamnée. Cela signifie qu’elle doit changer.


La démocratie doit devenir plus accessible, plus transparente, plus humaine. Elle doit prouver qu’elle est capable d’agir rapidement, sans sacrifier les principes fondamentaux qui la rendent précieuse. La peur, sur laquelle les populistes bâtissent leurs empires, doit être remplacée par une confiance retrouvée dans nos systèmes.

Mais ce matin, devant mon café désormais froid, je suis partagé. Avons-nous encore la force de croire en cette démocratie réinventée ? Ou sommes-nous trop fatigués, trop désabusés, pour résister à l’appel des promesses faciles et des solutions autoritaires ?

Je n’ai pas les réponses. Seulement des questions. Mais peut-être que dans ce tumulte de pensées, quelque chose germe. Peut-être que ces réflexions du samedi matin trouveront un écho chez vous. Et si ensemble, nous commencions à rêver d’un nouvel équilibre ?

– Padreso, au cœur de ses réflexions du samedi matin



vendredi 22 novembre 2024

Trump impose le Projet 2025 depuis sa réélection.



Source: " Le Projet 2025 au coeur du prochain gouvernement de Donald Trump.", Fabien Deglise, Le Devoir, https://www.ledevoir.com/monde/etats-unis/824218/analyse-projet-2025-coeur-prochain-gouvernement-donald-trump


Un programme cyniquement nié, mais bien en place

Durant sa campagne présidentielle, Donald Trump a catégoriquement nié tout lien avec le Projet 2025, un document de 900 pages élaboré par la Heritage Foundation et d’anciens membres de son administration. « Nous leur avons dit, officiellement, légalement et de toutes les manières possibles que nous n’avons rien à voir avec le Projet 2025 », déclarait-il en août dernier en Arizona, qualifiant les accusations des démocrates de "campagne de peur". Pourtant, depuis sa réélection, ses actions et nominations prouvent le contraire.

Le Projet 2025, présenté comme une feuille de route pour "une transition présidentielle", propose des réformes radicales visant à restructurer l’appareil gouvernemental, centraliser le pouvoir exécutif et affaiblir les institutions démocratiques. Ces réformes, dénoncées par les démocrates comme dangereuses et extrêmes, pourraient marginaliser les minorités, restreindre les droits des femmes et compromettre les efforts environnementaux.


Les nominations confirment une stratégie autoritaire

Les nominations récentes de Trump pour son cabinet et son administration révèlent une adhésion totale au Projet 2025, malgré ses dénégations publiques. Parmi les personnalités clés figurent :

  • Tom Homan, futur "tsar des frontières", chargé de superviser l’expulsion massive d’immigrants illégaux, un objectif clé du projet.
  • John Ratcliffe, candidat à la direction de la CIA, et Pete Hoekstra, futur ambassadeur à Ottawa, tous deux contributeurs à l’élaboration du document.
  • Brendan Carr, à la tête de la Commission fédérale des communications (FCC), qui sera en charge de restreindre les médias critiques et de "rétablir la liberté d’expression" selon une vision partisane.
  • Stephen Miller, conseiller en sécurité intérieure, connu pour ses politiques radicales en matière d’immigration et de sécurité nationale.

Ces choix stratégiques démontrent que le Projet 2025 sera adopté, sous une forme ou une autre, pour atteindre ses objectifs autocratiques.


Démanteler l’État pour mieux le contrôler

Le Projet 2025 repose sur trois piliers principaux :

  1. Centralisation du pouvoir exécutif :

    • La mise en œuvre de la "théorie de l’exécutif unitaire" réduit l’indépendance des agences fédérales, transformant ces dernières en outils directs du président.
    • Le président pourra utiliser ces agences pour cibler les opposants politiques et récompenser les alliés, affaiblissant ainsi les contre-pouvoirs institutionnels.
  2. Politisation de l’administration fédérale :

    • Avec des outils comme l’Annexe F, Trump pourra licencier des fonctionnaires neutres pour les remplacer par des loyalistes idéologiques, consolidant une bureaucratie entièrement alignée sur sa vision politique.
  3. Contrôle judiciaire :

    • La nomination de juges ultraconservateurs à la Cour suprême et dans les juridictions fédérales garantit que ces réformes auront un appui légal durable, même après la fin de son mandat.

Une guerre contre les contre-pouvoirs

L’objectif principal du Projet 2025 est de neutraliser les contre-pouvoirs démocratiques et d’imposer une vision autoritaire :

  1. Affaiblir l’autonomie des agences fédérales :

    • Les agences environnementales pourraient être contraintes d’abandonner leurs efforts de lutte contre le changement climatique.
    • Le Département de la Justice deviendrait un outil de répression contre les opposants politiques.
  2. Réformes sociétales radicales :

    • Le projet promeut une idéologie nationaliste, religieuse et réactionnaire, marginalisant les minorités et restreignant les droits fondamentaux des femmes et des LGBTQ+.
  3. Diviser pour mieux régner :

    • En attisant les tensions culturelles et sociales, Trump renforce le soutien de sa base, au détriment de l’unité nationale.

Un modèle autocratique en marche

Comme l’a souligné Bob Woodward, les nominations récentes de Trump et la mise en œuvre du Projet 2025 constituent une menace directe pour la démocratie américaine. Contrairement à son premier mandat, où il était parfois freiné par des contre-pouvoirs, Trump dispose désormais d’un plan structuré pour exercer un contrôle sans précédent sur les institutions américaines.

Ce projet ne vise pas seulement à transformer l’administration ; il cherche également à remodeler la culture politique et sociale, en imposant une vision réactionnaire et autoritaire. Les écoles, universités et médias sont particulièrement ciblés par des efforts de censure et de contrôle idéologique.


Conclusion

Depuis sa réélection, Donald Trump a fait du Projet 2025 la pierre angulaire de son second mandat. En niant ses liens avec ce plan durant la campagne, il a évité un débat public approfondi sur ses implications. Désormais, ses actions et nominations montrent clairement que ce projet sera adopté, dans sa forme actuelle ou modifiée, pour consolider un pouvoir présidentiel sans partage.

Ce basculement historique soulève une question cruciale : la démocratie américaine pourra-t-elle survivre à cette transformation autoritaire, ou assisterons-nous à l’émergence du premier dictateur en sol américain ?

samedi 9 novembre 2024

"Trump : Visionnaire politique, Narcissique ou Dictateur en Puissance ?"




Depuis ses débuts en politique jusqu’à réélection le 5 novembre 2024, Donald Trump continue de fasciner, d’inquiéter et de diviser. Mais quelle est la véritable nature de son ambition ? Trump rêve-t-il de devenir le premier dictateur américain, ou est-il animé par un besoin insatiable de reconnaissance et de célébrité ? Plus encore, pourrait-il même aspirer à une forme de « grandeur politique » en cherchant à redéfinir la place du populisme aux États-Unis ? Dans ce blogue de Padreso, je vous invite, chers lecteurs, à explorer ensemble ces questions et à engager une réflexion collective sur le personnage de Trump et son héritage." 

L’homme face au pouvoir : rêve de dictature ou quête de contrôle ?

Pour certains, Trump incarne une ambition autoritaire : avec un socle de partisans fidèles et une capacité à braver les institutions, serait-il capable de transformer la démocratie en un pouvoir centralisé autour de sa personne ? Le projet 2025 laisse entrevoir cette vision où certains contre-pouvoirs pourraient être affaiblis pour consolider son influence.

D’autres, toutefois, considèrent que la structure décentralisée et les institutions américaines seraient capables de contenir une telle dérive. À vous, lecteurs, de partager vos réflexions : pensez-vous que Trump a vraiment les moyens de réaliser cette concentration du pouvoir ? Ou est-ce une crainte exagérée ?

Narcissisme : une quête sans fin de reconnaissance ?

Au-delà de la vision politique, l’ego semble jouer un rôle central dans la démarche de Trump. Son goût pour la confrontation et l’attention médiatique pourrait traduire un besoin de validation personnelle plus qu’une réelle ambition politique. Selon vous, cette quête de reconnaissance est-elle le moteur principal de ses actions, ou est-ce une lecture trop simpliste de son parcours ?

Grandeur politique : et s’il s’agissait d’une vision d’avenir ?

Certains voient en Trump un leader populiste qui pourrait façonner la politique américaine pour les décennies à venir, en incarnant une rupture radicale avec les élites et en donnant une voix aux oubliés. Si ce modèle de « grandeur politique » existe, il semble se heurter à une division croissante au sein du pays.

Et vous, pensez-vous que Trump pourrait réellement laisser un héritage politique durable qui dépasse son personnage et se traduise par un mouvement de fond ? Comment ce type de « grandeur politique » pourrait-il être perçu dans l’avenir ?

Conclusion : une légende controversée ou une menace pour l’avenir ?

Entre ces trois dimensions – dictateur potentiel, narcissique assumé, et chef d’une possible révolution populiste – Trump navigue en tant que figure polarisante de notre époque. Padreso ouvre un espace où chacun peut explorer cette question complexe et partager ses pensées librement. Nous croyons que chaque perspective est précieuse pour mieux comprendre ce que l'avenir pourrait réserver, non seulement pour les États-Unis, mais pour l’intégrité des valeurs démocratiques mondiales.

Chers lecteurs, qu’en pensez-vous ? Trump est-il en quête de pouvoir absolu, de reconnaissance personnelle, ou d’un héritage politique ? Peut-être les trois à la fois ? Nous vous invitons à commenter, à poser vos questions, et à enrichir cette réflexion avec vos propres idées. Ensemble, faisons de Padreso un lieu de dialogue authentique, où chaque voix a sa place et peut participer à un avenir plus éclairé et plus juste.





Tous acteurs pour la paix!


Le blogue de Padreso est né d’un désir profond d’observer et de commenter les enjeux critiques de notre temps avec une sincérité et une ouverture d'esprit. Ce blog a d'abord permis à ses lecteurs de suivre la campagne présidentielle américaine, offrant un espace d’exploration et de réflexion sur des sujets d’importance. Cependant, la réélection de Trump a changé cette dynamique. Ce qui semblait une fin s’est révélé être un commencement. Padreso est passé d'un espace d’observation à une plateforme d'action et de réflexion collective, où chaque voix est essentielle.

Aujourd’hui, Padreso est bien plus qu'un simple lieu de réflexion. C'est un espace où chaque lecteur dispose d’une place privilégiée pour exprimer ses idées sans crainte, au-delà des méfiances et des jugements. Dans cette époque marquée par des tensions et des divisions croissantes, nous reconnaissons que nous ne sommes plus seulement des témoins passifs de l’histoire – nous en sommes maintenant les acteurs. Acteurs responsables, appelés à préserver la paix sociale et à résister aux discours qui alimentent colère et division.

L’évolution de Padreso répond à une nécessité profonde : rassembler des voix engagées dans la protection de l’intégrité et de la cohésion de notre société. Ici, chaque personne peut prendre la parole, partageant librement ses pensées et ses perspectives. Ensemble, nous formons une communauté dévouée aux valeurs démocratiques et humaines qui nous sont chères. Et si aucune vérité absolue ne peut prétendre régner ici, tous les commentaires qui contribuent à dissiper les doutes et à éclairer la voie vers la lumière sont les bienvenus.

L’esprit de Padreso reste fidèle à ses racines – sincérité, ouverture et quête de vérité. Mais notre mission s’élargit pour inclure un engagement collectif en faveur du dialogue et de la participation citoyenne. Padreso devient un refuge contre la polarisation et une réponse à l’isolement ressenti par ceux qui aspirent à un échange authentique. Chaque pensée, chaque commentaire, chaque contribution est une lueur vers un avenir plus juste et unifié.

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vendredi 8 novembre 2024

Les migrants de Trump et les juifs d'Hitler.

Inspiration: L’art de gouverner,Yves Boisvert,journaliste de la Presse,Samedi le 9 novembre 2024.

 « Ce qui est arrivé en Allemagne avec les juifs est-il en train de se reproduire aux États-Unis avec les migrants? Trop d’analogies y renvoient. Sommes-nous en train de répéter les mêmes erreurs, cette fois-ci aux portes de l’Amérique? La mémoire collective sert-elle encore à quelque chose, ou sommes-nous condamnés à un cycle de rejet et de haine envers l’Autre? »

La comparaison entre l’Allemagne des années 1930 et certains aspects actuels des États-Unis, notamment concernant le traitement des migrants, peut effectivement révéler des parallèles inquiétants. Ces analogies ne signifient pas nécessairement que les conséquences ou les intentions sont identiques, mais elles mettent en lumière des dynamiques sociales, politiques et psychologiques similaires. Voici quelques points d’analogie qui pourraient éclairer votre perception :

1. Démonisation de l’Autre

  • Dans l’Allemagne nazie, les juifs ont été dépeints comme responsables des difficultés économiques, sociales et culturelles, alimentant la haine et justifiant leur exclusion progressive. Aux États-Unis, certains discours politiques et médiatiques présentent les migrants, surtout ceux venus d’Amérique latine, comme une menace économique, sécuritaire et culturelle, créant un climat de méfiance et de rejet.

2. Politique de Séparation et d'Exclusion

  • Les nazis ont instauré des lois raciales et des politiques d’exclusion, limitant les droits civiques des juifs et les séparant du reste de la société. Aux États-Unis, des politiques migratoires strictes (comme la séparation des familles à la frontière et les centres de détention) isolent physiquement et socialement les migrants, les marginalisant progressivement de la société américaine.

3. Rôle des Camps et de la Détention

  • Sous le régime nazi, des camps de concentration ont d’abord été utilisés pour regrouper et surveiller les juifs et d’autres minorités. Aujourd’hui, des centres de détention pour migrants, souvent dans des conditions déplorables, rappellent des pratiques de confinement forcé, même si les objectifs ne sont pas identiques.

4. Discours de Peur et Propagande

  • L'Allemagne nazie utilisait des médias et une propagande intensive pour attiser la peur envers les juifs et d’autres minorités. Aux États-Unis, certains politiciens et chaînes d’information de grande audience diffusent des récits qui exagèrent la « menace » que les migrants feraient peser sur le pays. Cette rhétorique amplifie les tensions et polarise davantage la population.

5. Démantèlement de la Protection des Droits

  • Dans les années 1930, le démantèlement progressif des droits des minorités en Allemagne a préparé le terrain à la persécution à grande échelle. Aux États-Unis, certaines réformes ou interprétations juridiques tendent à fragiliser les droits des migrants, à limiter les recours légaux pour ceux qui demandent asile, et à marginaliser ceux qui parviennent à y résider. Avec l'élection récente de Trump, l'expulsion des migrants ¨illégaux¨ est sa priorité, quelque en soit le prix humain à payer.

6. Effets de la Crise Économique et Sociale

  • La crise économique de l’Allemagne post-1929 a intensifié la recherche de boucs émissaires pour apaiser les frustrations collectives. Aux États-Unis, des crises économiques ou sociales exacerbent les tensions et peuvent alimenter un ressentiment populaire envers les migrants.

7. Déshumanisation et Utilisation de Terminologie Extrême

  • Les nazis ont utilisé des métaphores déshumanisantes pour parler des juifs (les qualifiant de « parasites » ou « menaces pour la pureté »). De même, certains discours aux États-Unis emploient des termes ou des expressions comme « envahisseurs » " mangeurs d'animaux domestiques", ¨ ils contaminent le sang américain", sont racistes envers les migrants et représente un langage qui prépare l’opinion publique à accepter des mesures répressives.

8. Encouragement au Nationalisme et à l’Identité Exclusive

  • La montée du nationalisme en Allemagne a renforcé l’idée d’une identité allemande exclusive. Aux États-Unis, certains mouvements politiques (Gama), (Proud Boys) pour la plupart emprisonnés à la suite de l'assaut du capitole et qui seront libérés dès que possible par leur leader pour accomplir la sale besogne à venir, appellent à un nationalisme américain plus exclusif, rejetant toute influence ou présence qu’ils jugent « extérieure » et s'opposant à la diversité culturelle que les migrants apportent.

9. Diffusion de Théories du Complot

  • Les nazis utilisaient des théories complotistes pour accuser les juifs de conspirer contre l’Allemagne. Dans le cas des migrants, certains discours aux États-Unis présentent l’immigration comme une « invasion » orchestrée ou prétendent que les migrants affaibliraient intentionnellement le pays. Ces théories du complot servent à justifier des mesures répressives.

Ces analogies montrent un risque de dérive qui peut conduire à une politique de plus en plus répressive, fondée sur la peur et l’exclusion. Ce type de comparaison souligne l’importance de rester vigilant face aux politiques qui déshumanisent et divisent en apprenant des erreurs passées pour éviter de reproduire des schémas dangereux.

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