¨Forrest Trump"
Je ne suis pas un homme compliqué, vous savez. Les gens disent beaucoup de choses sur moi. Certains disent que je suis un génie, d'autres un fou. Moi, je dis que je suis simplement un gars qui a compris le monde mieux que les autres. Enfin, le vrai monde. Pas celui des élites ou des intellos qui passent leur temps à vous expliquer pourquoi votre vie va mal, tout en sirotant un espresso hors de prix dans un café de Manhattan. Non, moi, j'ai regardé autour de moi, et j'ai vu des gens énervés. En colère. Des gens comme vous et moi. Enfin, surtout comme moi.
Tout a commencé quand j'ai compris un truc — un truc simple, mais puissant. Les gens veulent des coupables. Pas des solutions compliquées, non. Juste des coupables. Et si vous leur en donnez un, ils vous suivront jusqu'au bout du monde. Moi, j'ai choisi Soros. Pourquoi Soros ? Parce que son nom sonne bizarre et qu'il finance des trucs que personne n'aime comprendre. Les réfugiés, les droits de je ne sais quoi, les causes progressistes… tout ce que les gens détestent parce que ça leur rappelle qu'ils doivent se sentir coupables. Alors j'ai dit : « C'est sa faute ! » Et tout le monde a dit : « Oui, c'est ça ! »
Vous voyez, c'est simple. La peur et la colère sont les deux émotions les plus puissantes. Les élites essaient de vous convaincre avec des faits et des chiffres. Moi, je vous regarde droit dans les yeux et je vous dis ce que vous ressentez déjà. Vous avez peur que le monde change trop vite ? Moi aussi. Vous en avez marre des experts qui disent quoi penser ? Moi aussi. Vous pensez que les médias vous mentent ? Vous avez raison ! Et voilà, on est amis.
Je me souviens du jour où j'ai eu mon moment de génie. J'étais devant un de mes rallyes, ces grands shows où tout le monde crie mon nom. J'ai dit : « Les médias sont des fake news ! » Et boum ! C'était comme si j'avais jeté une allumette dans un baril de poudre. Les gens adoraient ça. Parce que, soyons honnêtes, personne n'aime les médias. Trop prétentieux, trop critiques, jamais contents. Alors j'ai dit ce que tout le monde pensait en silence. Et voilà, j'étais le héros.
Mais ce n'était pas suffisant. Il fallait aller plus loin. Alors j'ai commencé à leur donner des ennemis à haïr. Pas seulement Soros. Les médias, les élites, les immigrants, les antifas, les régulateurs, même les scientifiques. Parce que, vous savez, les gens n'ont pas le temps d'écouter des discours compliqués. Ils veulent des réponses simples. Et moi, je leur ai donné ça : « Vous êtes malheureux à cause d'eux. Mais moi, je suis de votre côté. » Et ça marche. Toujours.
Un jour, on m’a demandé : « Pourquoi tu mens autant ? » J’ai répondu simplement : « Parce que ça fonctionne. » Ce n’est pas que je mente pour le plaisir, mais parce que la vérité n’intéresse pas vraiment. Les gens préfèrent des histoires avec des héros, des méchants, des combats. Alors, je me suis fait héros et j’ai désigné les autres comme les méchants. Et franchement, c’est bien plus efficace qu’un exposé ennuyeux sur la politique étrangère.
Alors voilà où on en est. Moi, un gars simple, qui a compris un truc que personne d'autre n'a vu. Vous pouvez me critiquer autant que vous voulez, me traiter de populiste, d'autocrate, de menteur. Moi, je dis simplement que j'ai compris les règles du jeu. Et tant que les gens auront peur, tant qu'ils seront en colère, ils auront besoin d'un homme comme moi. Parce que je leur donne ce qu'ils veulent : quelqu'un à blâmer, une raison d'espérer, et une histoire à raconter.
Et ça, mes amis, c'est tout ce qui compte.
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