C’est maintenant officiel : un criminel condamné va siéger à la Maison-Blanche. Oui, vous avez bien lu. Ce scénario qui aurait semblé improbable, voire absurde, il y a encore quelques années est aujourd’hui réalité. Et pourtant, au milieu de ce chaos, un élément inattendu s’impose, porteur d’une lueur d’espoir : la décision de la Cour suprême.
La Cour suprême a refusé de reporter l’application du verdict après la fin du second mandat de Donald Trump. Une décision qui pourrait paraître anodine, technique, mais qui, pour ceux d’entre nous qui craignent l’effondrement de l’État de droit aux États-Unis, résonne comme une bouffée d’air frais. Elle nous rappelle que, malgré les pressions, les institutions tiennent encore debout.
Je m’étais pourtant fait à l’idée que le pire pourrait arriver, que la vérité n’avait plus sa place dans le débat public. Lorsque la moitié d’un peuple vote pour un homme reconnu coupable de falsification de documents, un homme qui manipule l’opinion publique à coups de mensonges répétés, que reste-t-il de l’espoir? Que reste-t-il de la justice quand le système semble si près de plier sous le poids des ambitions personnelles d’un seul homme?
Mais voilà que la Cour suprême, cette institution que certains voyaient déjà comme acquise à la cause trumpiste, prend une décision courageuse. En refusant de repousser la sanction, elle envoie un message clair : nul n’est au-dessus des lois, pas même un président.
Imaginez ce qu’aurait signifié un report de quatre ans. Quatre années de pouvoir absolu, sans le moindre compte à rendre, avec l’immunité que confère la fonction présidentielle. Le temps pour Trump de détruire davantage les fondations déjà fragilisées de la démocratie américaine, de renforcer sa mainmise sur les institutions et de continuer à marteler ses récits fallacieux.
Et pourtant, cette décision de la Cour suprême prouve que le temps n’est pas entièrement du côté de Trump. Oui, il a été élu. Oui, il prêtera serment avec une main sur la Bible, comme s’il incarnait la pureté morale d’une nation. Mais son passé criminel le rattrapera. L’État de droit, bien que malmené, ne s’est pas encore effondré. La lutte continue.
Alors, je me prends à espérer. Peut-être que ce cauchemar politique accouchera finalement d’une Amérique plus forte. Peut-être que, sous le poids des mensonges et des condamnations, une partie de ses partisans finira par ouvrir les yeux. Ce n’est pas qu’une question de politique. C’est une question de vérité, de justice, de survie d’un système qui se doit d’être plus grand que ceux qui cherchent à le détruire.
Trump jurera de défendre la Constitution. Ironique, n’est-ce pas? Lui qui l’a si souvent contournée. Mais au-delà des symboles, il y a une réalité plus forte : les lois persistent, les institutions résistent. Et tant que ces piliers tiendront, il y aura de l’espoir.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire
Le respect est de rigueur.