mercredi 29 janvier 2025

Trump, le boyscout contré par le boycott-citoyen


Écoute Donald, il faut qu’on se parle. Parce qu’à force de t’écouter hurler dans ton micro, on commence à se demander : qu’est-ce que tu veux vraiment ? Tu parles de grandeur, de victoire, de « rétablir » un pays que tu considères brisé. Mais regarde autour de toi. Combien de temps penses-tu que les gens vont tolérer ce cirque ? Parce que, soyons honnêtes, personne ne va t’endurer 4 ans comme ça.
Tu brasses tes tarifs douaniers comme si c'était un jeu de Monopoly, sauf qu'ici, ce sont des vraies familles qui trinquent avec l'épicerie qui coûte de plus en plus cher. Augmenter les tarifs de 25 % sans raison valable, c’est plus qu’une erreur, c’est une insulte. Insulte à l’intelligence collective de ceux qui comprennent que ce n’est pas comme ça qu’on gère un pays. Mais toi, tu t’en fiches, tant qu’on parle de toi.
Et tes amis les « GAFA », ils pensent vraiment qu’ils sont à l’abri ? Donald, on commence à trouver que vous vous prenez pour ce que vous n’êtes pas. Vous avez créé des outils puissants, oui, mais n’oubliez jamais que si vous existez, c’est grâce à nous. Et que tout ça peut s’arrêter fret net sec. On pourrait très bien arrêter d’acheter vos produits, de consommer vos services. Après tout, le monde existait avant vous, et il peut très bien continuer sans vous. Alors, un petit rappel : personne n’est irremplaçable.
Tu veux imposer ta volonté par des menaces ? Mais que feras-tu si, en face, on te répond par l’indifférence ? Parce qu’à bien y penser, personne ne peut obliger les citoyens du monde à acheter américain. Les gouvernements peuvent négocier des accords, jouer avec les lois et les taxes, mais ce sont les consommateurs qui décident. Et si demain, par simple choix personnel, par exaspération, par pur ras-le-bol, des millions de personnes cessent d’acheter américain ? Que feras-tu, Donald ? Un décret pour forcer l’achat du Coca-Cola et des iPhones sous peine de sanctions ?
Une vraie guerre commerciale contre les États-Unis, ce n’est pas une hypothèse si farfelue. Imagine une seconde : des nations entrières qui décident de boycotter tout ce qui vient des États-Unis. Pas un embargo officiel, non. Juste une décision collective, discrète, un changement de comportement. Est-ce que tu as seulement envisagé ce que cela signifierait ? Pas juste pour les grandes entreprises, mais pour ton « peuple », celui que tu dis protéger. Parce que ce serait eux, Donald, qui paieraient le prix fort.
Mais au fond, tu ne vois pas plus loin que l’immédiat. Ça crie fort, ça fait du bruit, ça distrait. Mais la distraction ne dure qu’un temps. Et une fois que le rideau tombe, il ne reste plus que le silence, et la réalité. Et cette réalité, Donald, elle est brutale. Quand le monde entier arrêtera d’acheter américain, que feras-tu ? Pousser encore plus fort sur des tarifs qui n’auront plus d’effet, car il n’y aura plus personne pour acheter ?
La folie, Donald, ne tue pas toujours, c’est vrai. Parfois, elle sert juste à révéler l’absurdité d’une situation. Mais attention, parce que même dans l’absurdité, il y a des limites. Et toi, tu es en train de toutes les franchir. Alors, encore une fois : écoute, Donald. Le vrai pouvoir n’est pas dans tes tweets, ni dans tes tarifs, ni dans tes menaces. Il est dans les mains de ceux que tu méprises : les citoyens du monde. Ceux qui peuvent, d’un simple geste, te prouver que toi non plus, tu n’es pas irremplaçable.

vendredi 24 janvier 2025

Quand on joue avec le feu…


Il y a des moments où l’on regarde le monde et l’on se demande : combien de temps cela peut-il durer avant que tout s’effondre ? Trump, c’est un peu ça. Une flamme qui brûle tout sur son passage, une tornade d’insultes, de provocations et de déclarations choquantes qui nous pousse à réagir, à nous indigner, à parler sans cesse de lui. Mais au fond, cette flamme qu’il attise ne pourrait-elle pas finir par le consumer lui-même ?
Prenons l’exemple récent du Forum économique de Davos, où son discours a une fois de plus incarné cette stratégie du chaos. « Venez produire en Amérique ou préparez-vous à payer des droits de douane », a-t-il lancé. Une menace qui a attiré autant d’applaudissements que d’inquiétudes. Ses provocations, comme celles envers le Canada et le Mexique, révèlent une tendance à jouer avec des allumettes au-dessus d’un baril de poudre.
Quand on joue avec le feu, on croit toujours qu’on peut le maîtriser. Trump semble croire qu’il est intouchable, qu’il peut manipuler ses partisans, défier ses adversaires et marcher sur les principes sans jamais en payer le prix. Mais une question se pose : si nous répondons à tout, nous alimentons son feu. Si nous restons silencieux, nous risquons de laisser ses flammes s’étendre. Alors, que faire quand la flamme brûlera quoi qu’il arrive ?
La réponse réside dans notre capacité à choisir nos batailles et à agir stratégiquement. Ursula von der Leyen, lors de son discours à Davos, a montré une voie possible : défendre des principes sans renoncer au pragmatisme, chercher de nouveaux alliés et tenir tête sans entrer dans une escalade stérile. À l’image de sa main tendue à la Chine et de son appel à renforcer le multilatéralisme, il est possible de répondre de manière ciblée, en canalisant les énergies vers des alternatives constructives.
Mais l’histoire nous enseigne une chose : les figures polarisantes, celles qui tirent leur pouvoir du chaos, finissent souvent par tomber dans le piège qu’elles ont elles-mêmes tendu. Les surtaxes qu’il brandit comme une arme ultime, la guerre commerciale qu’il alimente, ne font que saper les fondements mêmes du libre-échange et isoler les États-Unis sur la scène mondiale. Toute flamme finit par s’essouffler si elle manque de combustible, et Trump risque de s’étouffer dans ses propres excès.
Alors, que faire face à ce genre de personnage ? Peut-être que la meilleure réponse est de simplement observer. Regarder Trump continuer à jouer avec le feu, jusqu’à ce qu’il en perde le contrôle. Car, tôt ou tard, ceux qui construisent leur pouvoir sur le chaos finissent par en devenir prisonniers. Ce n’est pas une question de si, mais de quand.
Et en attendant, à nous de garder la tête froide. Ne pas tomber dans son jeu, ne pas nous perdre dans l’émotion qu’il cherche à déclencher. Observer, analyser et agir quand cela compte vraiment. Parce qu’à force de jouer avec le feu, il y a une certitude : on finit toujours par se brûler.

mercredi 22 janvier 2025

Forrest Trump


¨Forrest Trump"
Je ne suis pas un homme compliqué, vous savez. Les gens disent beaucoup de choses sur moi. Certains disent que je suis un génie, d'autres un fou. Moi, je dis que je suis simplement un gars qui a compris le monde mieux que les autres. Enfin, le vrai monde. Pas celui des élites ou des intellos qui passent leur temps à vous expliquer pourquoi votre vie va mal, tout en sirotant un espresso hors de prix dans un café de Manhattan. Non, moi, j'ai regardé autour de moi, et j'ai vu des gens énervés. En colère. Des gens comme vous et moi. Enfin, surtout comme moi.
Tout a commencé quand j'ai compris un truc — un truc simple, mais puissant. Les gens veulent des coupables. Pas des solutions compliquées, non. Juste des coupables. Et si vous leur en donnez un, ils vous suivront jusqu'au bout du monde. Moi, j'ai choisi Soros. Pourquoi Soros ? Parce que son nom sonne bizarre et qu'il finance des trucs que personne n'aime comprendre. Les réfugiés, les droits de je ne sais quoi, les causes progressistes… tout ce que les gens détestent parce que ça leur rappelle qu'ils doivent se sentir coupables. Alors j'ai dit : « C'est sa faute ! » Et tout le monde a dit : « Oui, c'est ça ! »
Vous voyez, c'est simple. La peur et la colère sont les deux émotions les plus puissantes. Les élites essaient de vous convaincre avec des faits et des chiffres. Moi, je vous regarde droit dans les yeux et je vous dis ce que vous ressentez déjà. Vous avez peur que le monde change trop vite ? Moi aussi. Vous en avez marre des experts qui disent quoi penser ? Moi aussi. Vous pensez que les médias vous mentent ? Vous avez raison ! Et voilà, on est amis.
Je me souviens du jour où j'ai eu mon moment de génie. J'étais devant un de mes rallyes, ces grands shows où tout le monde crie mon nom. J'ai dit : « Les médias sont des fake news ! » Et boum ! C'était comme si j'avais jeté une allumette dans un baril de poudre. Les gens adoraient ça. Parce que, soyons honnêtes, personne n'aime les médias. Trop prétentieux, trop critiques, jamais contents. Alors j'ai dit ce que tout le monde pensait en silence. Et voilà, j'étais le héros.
Mais ce n'était pas suffisant. Il fallait aller plus loin. Alors j'ai commencé à leur donner des ennemis à haïr. Pas seulement Soros. Les médias, les élites, les immigrants, les antifas, les régulateurs, même les scientifiques. Parce que, vous savez, les gens n'ont pas le temps d'écouter des discours compliqués. Ils veulent des réponses simples. Et moi, je leur ai donné ça : « Vous êtes malheureux à cause d'eux. Mais moi, je suis de votre côté. » Et ça marche. Toujours.
Un jour, on m’a demandé : « Pourquoi tu mens autant ? » J’ai répondu simplement : « Parce que ça fonctionne. » Ce n’est pas que je mente pour le plaisir, mais parce que la vérité n’intéresse pas vraiment. Les gens préfèrent des histoires avec des héros, des méchants, des combats. Alors, je me suis fait héros et j’ai désigné les autres comme les méchants. Et franchement, c’est bien plus efficace qu’un exposé ennuyeux sur la politique étrangère.

Alors voilà où on en est. Moi, un gars simple, qui a compris un truc que personne d'autre n'a vu. Vous pouvez me critiquer autant que vous voulez, me traiter de populiste, d'autocrate, de menteur. Moi, je dis simplement que j'ai compris les règles du jeu. Et tant que les gens auront peur, tant qu'ils seront en colère, ils auront besoin d'un homme comme moi. Parce que je leur donne ce qu'ils veulent : quelqu'un à blâmer, une raison d'espérer, et une histoire à raconter.
Et ça, mes amis, c'est tout ce qui compte.

 

mardi 14 janvier 2025

« Sous l’emprise des seigneurs de la techno »

 


Alors c’est ça, le monde dans lequel on vit désormais… Une poignée d’hommes aux ambitions technologiques démesurées qui, du jour au lendemain, peuvent influer sur le cours des élections. Je me demande... Est-ce qu’on a vraiment encore le contrôle ? Non. Non, je ne pense pas. La vraie question, c’est plutôt : l’a-t-on jamais eu ? Peut-être qu’on croyait simplement maîtriser notre destin collectif, alors qu’en réalité, tout ça n’était qu’une illusion soigneusement entretenue.

Musk… Elon Musk. Un génie, un visionnaire, ou un manipulateur ? Peut-être tout à la fois. Tesla, SpaceX… et maintenant, X. Il n’a plus seulement les pieds sur Terre, il a les yeux tournés vers les étoiles et les mains sur la politique. C’est fascinant, non ? Effrayant, surtout. En quelques années, il est passé du statut de chef d’entreprise à celui de roi des algorithmes, celui qui décide de ce que des millions de personnes verront, penseront, croiront.

Je revois ces chiffres : 3 000 tweets en un mois, 100 par jour, et cette avalanche de messages pro-Trump. Un milliard de vues cumulées. Ce n’est pas rien, ça. Quand on pense à l’impact qu’une simple phrase peut avoir sur une poignée de personnes, alors imagine une tempête de messages amplifiée par des algorithmes conçus pour maximiser l’engagement...

Et les démocrates, eux ? Dépassés, impuissants. Ils auraient dû le voir venir, non ? Mais peut-on vraiment lutter contre une machine qui modifie les règles à sa guise ? Musk a non seulement changé les règles de modération, il a aussi restreint l’accès aux données pour les chercheurs. On ne peut même plus comprendre ce qui se passe, on ne fait que subir.

Il y a un terme qui me revient en tête : « bulle informationnelle ». Oui, c’est ça. Une bulle qui grandit, qui déforme la réalité et qui polarise les opinions. La polarisation... Ce mot devient tellement banal qu’on en oublie à quel point il peut fracturer une société. Et tout ça, pour quoi ? Des clics, des réactions, de l’engagement. Comme si l’avenir de nos démocraties n’était plus qu’une course au meilleur taux d’engagement.

Je repense à cette idée de réguler les plateformes. Mais réguler comment ? Par qui ? Le problème, c’est qu’on est face à des géants, des entités transnationales plus puissantes que certains États. Ils ne se plieront pas à la volonté de quelques régulateurs. Et même si on parvenait à imposer des règles, est-ce qu’il ne serait pas déjà trop tard ?

Je soupire. Ce que je ressens, là, c’est un mélange étrange de frustration et d’impuissance. Comme si une partie de moi refusait d’admettre que la démocratie, telle qu’on la connaît, pourrait être en train de se transformer en un jeu de pouvoir numérique. On a démocratisé l’information, et voilà que cette même information devient une arme entre les mains de quelques-uns.

Alors, quoi ? On continue comme ça, les bras croisés, à regarder les seigneurs de la techno remodeler notre monde selon leurs intérêts ? Peut-être qu’un jour, quelqu’un trouvera le courage d’affronter cette nouvelle réalité, de poser les bonnes questions, de bâtir de nouveaux garde-fous. Mais pour l’instant, il ne reste qu’un sentiment d’urgence. Urgence de comprendre, de réfléchir, d’agir. Avant qu’il ne soit définitivement trop tard.

vendredi 10 janvier 2025

Un criminel président, vraiment?




C’est maintenant officiel : un criminel condamné va siéger à la Maison-Blanche. Oui, vous avez bien lu. Ce scénario qui aurait semblé improbable, voire absurde, il y a encore quelques années est aujourd’hui réalité. Et pourtant, au milieu de ce chaos, un élément inattendu s’impose, porteur d’une lueur d’espoir : la décision de la Cour suprême.
La Cour suprême a refusé de reporter l’application du verdict après la fin du second mandat de Donald Trump. Une décision qui pourrait paraître anodine, technique, mais qui, pour ceux d’entre nous qui craignent l’effondrement de l’État de droit aux États-Unis, résonne comme une bouffée d’air frais. Elle nous rappelle que, malgré les pressions, les institutions tiennent encore debout.
Je m’étais pourtant fait à l’idée que le pire pourrait arriver, que la vérité n’avait plus sa place dans le débat public. Lorsque la moitié d’un peuple vote pour un homme reconnu coupable de falsification de documents, un homme qui manipule l’opinion publique à coups de mensonges répétés, que reste-t-il de l’espoir? Que reste-t-il de la justice quand le système semble si près de plier sous le poids des ambitions personnelles d’un seul homme?
Mais voilà que la Cour suprême, cette institution que certains voyaient déjà comme acquise à la cause trumpiste, prend une décision courageuse. En refusant de repousser la sanction, elle envoie un message clair : nul n’est au-dessus des lois, pas même un président.
Imaginez ce qu’aurait signifié un report de quatre ans. Quatre années de pouvoir absolu, sans le moindre compte à rendre, avec l’immunité que confère la fonction présidentielle. Le temps pour Trump de détruire davantage les fondations déjà fragilisées de la démocratie américaine, de renforcer sa mainmise sur les institutions et de continuer à marteler ses récits fallacieux.
Et pourtant, cette décision de la Cour suprême prouve que le temps n’est pas entièrement du côté de Trump. Oui, il a été élu. Oui, il prêtera serment avec une main sur la Bible, comme s’il incarnait la pureté morale d’une nation. Mais son passé criminel le rattrapera. L’État de droit, bien que malmené, ne s’est pas encore effondré. La lutte continue.
Alors, je me prends à espérer. Peut-être que ce cauchemar politique accouchera finalement d’une Amérique plus forte. Peut-être que, sous le poids des mensonges et des condamnations, une partie de ses partisans finira par ouvrir les yeux. Ce n’est pas qu’une question de politique. C’est une question de vérité, de justice, de survie d’un système qui se doit d’être plus grand que ceux qui cherchent à le détruire.
Trump jurera de défendre la Constitution. Ironique, n’est-ce pas? Lui qui l’a si souvent contournée. Mais au-delà des symboles, il y a une réalité plus forte : les lois persistent, les institutions résistent. Et tant que ces piliers tiendront, il y aura de l’espoir.

dimanche 1 décembre 2024


 💥 TRUMP, TARIFS ET TENSIONS MONDIALES 💥

➡️ "Le dollar américain est intouchable, et je ferai tout pour le protéger." – Donald Trump

Le président Trump frappe fort avec des tarifs douaniers de 100 % menaçant les pays BRICS+ qui envisagent une nouvelle monnaie. Est-ce une stratégie pour préserver la puissance économique américaine ou une escalade risquée ?

mardi 26 novembre 2024

Quand le fentanyl sert d’excuse : les tarifs douaniers absurdes de Trump


Trump, fidèle à lui-même, adore faire parler de lui. Que ce soit pour détourner l’attention ou créer le chaos, il est passé maître dans l’art de mélanger les sujets et d’agiter des solutions absurdes à des problèmes complexes. Dernière idée brillante ? Imposer des tarifs douaniers sur les produits étrangers, soi-disant pour lutter contre le trafic de fentanyl. Oui, vous avez bien entendu : il pense qu’un droit de douane sur l’acier ou le sirop d’érable canadien va miraculeusement empêcher les cartels mexicains de faire passer de la drogue aux frontières. Si ça vous semble ridicule, c’est parce que ça l’est.

Derrière cette justification absurde se cache un prétexte grossier. Trump ne cherche pas à résoudre un problème – il cherche à faire du bruit. Les tarifs douaniers lui permettent de jouer les héros nationalistes devant ses partisans, en criant "America First", tout en laissant les vrais problèmes sans solution. Et dans l’ombre de cette mascarade, ce sont les citoyens qui trinquent. Imaginez un ouvrier américain de Détroit qui veut acheter une voiture neuve : son prix va grimper, car les pièces importées seront surtaxées. Ou une famille du Texas qui dépense déjà trop pour ses courses hebdomadaires : les produits alimentaires venus du Canada deviendront hors de prix. Tout ça pour une politique qui, en réalité, ne fait rien pour lutter contre le fentanyl.

Et ce n’est pas tout. En jouant cette carte du "nationalisme économique", Trump provoque une guerre commerciale qui frappe les deux côtés de la frontière. Le Canada, bien sûr, ripostera avec ses propres tarifs sur les produits américains. Les agriculteurs, les fabricants, les petites entreprises américaines verront leurs ventes s’écrouler. Pendant ce temps, le fentanyl continue de passer, car ce problème exige des solutions bien plus complexes que de simples taxes. Mais Trump ne s’en soucie pas : l’important, c’est de faire les gros titres, pas de résoudre la crise.

Le pire, c’est que cette stratégie n’est pas seulement inefficace, elle est dangereuse. En utilisant des tactiques aussi simplistes pour des enjeux aussi graves, Trump met en péril l’économie mondiale et les relations entre pays. Il exploite la peur et la colère pour masquer son incompétence, tout en laissant le fentanyl ravager des familles entières. Et pendant ce temps, les vrais criminels – les cartels, les trafiquants – applaudissent dans l’ombre.

Alors, combien de temps allons-nous laisser ce cirque continuer ? Combien de familles doivent payer plus cher pour leur survie pendant qu’on détourne l’attention du vrai problème ? L’Amérique, tout comme ses voisins, mérite mieux qu’un leader qui confond bruit médiatique et solutions réelles. Il est temps d’exiger des réponses sérieuses – et de rappeler à Trump que la vie des gens n’est pas un jeu de société.

  Se déconnecter de la techno pour se reconnecter à l’humain Dans un monde où les algorithmes dirigent nos pensées, où la technologie faço...