De nos jours, dans ce monde connecté, j'ai réalisé que j'avais développé une mauvaise habitude en m'accrochant à mon téléphone portable dans toutes sortes de situations : dans les transports en commun, dans les salles d'attente, même pendant que je faisais de l'exercice ou lorsque j'étais avec d'autres personnes. Je me suis rendu compte que je passais mon temps à chercher des réponses sur Internet pour des questions posées par mes amis quand nous étions ensemble pour s'amuser et rigoler. Un jour, j'ai eu une prise de conscience : "Woah, ça suffit !" Je suis un être humain, imparfait mais unique. C'est pourquoi j'ai décidé de m'interdire d'utiliser mon téléphone lorsque je peux socialiser avec quelqu'un, même si mes réponses ne sont pas aussi élaborées et précises que celles de mon téléphone. Je veux accorder toute mon attention aux personnes qui m'entourent et ne pas chercher à échapper à la conversation.
Je me suis rendu compte que cette dépendance à Internet et aux appareils connectés n'est pas seulement une réalité personnelle, mais aussi un problème plus large dans notre société. Les jeunes, tout comme les personnes âgées, sont touchés par la solitude. Les chiffres le prouvent : les jeunes de 15 à 34 ans ont exprimé éprouver le plus de solitude. Près d'un jeune sur quatre, âgé de 15 à 24 ans, se sent toujours ou souvent seul, selon Statistique Canada.J'ai lu des enquêtes et des études qui confirment ces faits, la solitude est l'un des défis qu'ils mentionnent fréquemment.
La solution à la solitude ne réside pas dans plus de solitude. Ce serait trop facile. Nous devons trouver des stratégies pour aider les jeunes à développer leur propre pouvoir d'agir, à transformer la solitude en un espace d'introspection positif plutôt qu'en un espace anxiogène. Il est également essentiel de valoriser nos interactions humaines, de reconnaître la valeur de nos propres connaissances et de ne pas toujours chercher des réponses parfaites sur Internet.
Pour les personnes âgées, il est regrettable de constater qu'elles se retrouvent souvent enfermées dans une solitude sans fin. Au lieu d'être fières de leur vécu et de ce qu'elles sont en tant qu'êtres humains, elles se dévalorisent et se privent de contacts sociaux enrichissants. Cette solitude préexistante peut être exacerbée par la maladie et entraîner un isolement encore plus profond.
Ainsi, nous devons prendre conscience de l'impact de notre utilisation excessive d'Internet et des appareils connectés sur nos interactions sociales. Tout en reconnaissant les avantages de ces technologies, nous devons trouver un équilibre sain. Il est important de valoriser nos relations en face-à-face, de puiser dans nos propres connaissances et expériences, tout en utilisant judicieusement les ressources disponibles. En prenant ces mesures, nous pourrons lutter contre la solitude et cultiver des relations sociales épanouissantes, tant pour les jeunes que pour les personnes âgées.
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