vendredi 18 octobre 2024

" Trump, sort du corps de Poilièvre! "


Sourcehttps://www.journaldequebec.com/2024/10/17/ingerence-etrangere-le-npd-lance-une-campagne-pour-forcer-la-main-de-poilievre

"Le trumpisme, en tant que phénomène, dépasse simplement la politique et devient une forme de culture, une vision du monde où la vérité devient relative. C'est ce relativisme qui me semble le plus dangereux, car il érode les bases mêmes de la démocratie.
Les idées peuvent franchir les frontières, et le populisme a déjà des échos au nord, avec des figures politiques cherchant à surfer sur cette vague de méfiance généralisée.
Ce texte est une invitation à la vigilance et à la réflexion, surtout à l'approche de futures élections fédérales, où la désinformation pourrait avoir des conséquences tout aussi désastreuses pour notre démocratie canadienne."

par Padreso

Le Canada, longtemps reconnu pour son équilibre et sa capacité à gérer les crises avec modération, semble être à la croisée des chemins. La dernière campagne lancée par le NPD pour forcer Pierre Poilievre à obtenir sa cote de sécurité met en lumière un phénomène inquiétant : l'ombre du trumpisme qui commence à planer sur nos institutions. Ce n’est pas un simple désaccord politique, mais bien un choix stratégique qui, s’il n’est pas contrôlé, risque de construire ici, au Canada, le même mur de division qui a si lourdement fracturé les États-Unis.

L'art de la méfiance

L'une des caractéristiques les plus destructrices du trumpisme a été sa capacité à semer la méfiance envers les institutions. Pierre Poilievre, en refusant d’obtenir une cote de sécurité qui lui permettrait d’accéder à des informations cruciales sur l’ingérence étrangère, nous plonge dans ce même vortex de doute. Qu'a-t-il à cacher? Pourquoi refuser une transparence qui permettrait à tous, y compris son propre parti, de faire face aux menaces extérieures?

Cette attitude nous rappelle étrangement Trump, qui s'est souvent appuyé sur le rejet des faits et des enquêtes officielles pour protéger son image. Le refus de Poilievre est plus qu’un simple geste politique, c’est une porte ouverte à la manipulation des faits, une échappatoire qui l'autorise à continuer de modeler son discours sans être contraint par la réalité.

Quand le parti prime sur le pays

Si Poilievre veut diriger le pays, il doit d'abord montrer qu'il le comprend et le respecte. Pourtant, en plaçant les intérêts de son parti au-dessus des préoccupations nationales, il suit une trajectoire familière : celle de diviser pour mieux régner. Cela nous rappelle Trump, qui a souvent utilisé la peur et la désinformation pour solidifier sa base, quitte à sacrifier la vérité et l’unité nationale.

Jagmeet Singh a raison de sonner l'alarme. Refuser de s’ouvrir aux informations vitales concernant une ingérence étrangère, c’est prioriser la politique partisane à court terme au détriment de la sécurité et de l’avenir de tous les Canadiens. En période de menaces externes, les dirigeants doivent se montrer au-dessus des luttes partisanes et s’engager à protéger leur pays.

Briser le mur de la division

La polarisation grandissante dans le discours politique canadien est un écho direct de ce qui s’est produit aux États-Unis. Là-bas, la guerre des mots est devenue une guerre des peuples. Ici, nous avons l’occasion de faire les choses différemment. Le Canada n’a pas besoin d’un mur de division, mais de ponts de compréhension.

Le refus de Poilievre de prendre sa cote de sécurité pourrait bien être le premier coup de pioche dans la construction de ce mur. Mais il n’est pas trop tard pour changer de cap. En accédant à ces informations et en travaillant avec ses opposants politiques, il pourrait démontrer un vrai leadership, un leadership qui place le Canada avant tout.

L’influence du trumpisme s’infiltre lentement dans notre politique. Les stratégies de division et de méfiance, jadis étrangères à notre paysage politique, prennent racine à travers des discours populistes. Ce modèle, déjà éprouvé aux États-Unis, montre clairement ses limites. Si nous voulons éviter que ce mur ne devienne un gouffre infranchissable entre les Canadiens, il est temps de dire : « Trump, sors du corps de Poilievre ! »

Il est de notre devoir, en tant que citoyens, de dénoncer ces tactiques avant qu’elles ne prennent une place trop importante. Nous devons exiger des politiciens qu'ils mettent de côté leurs ambitions personnelles pour se concentrer sur l'intérêt commun, et c’est en promouvant la vérité et l’unité que nous pourrons détruire ce mur de division qui menace de nous séparer. Le Canada est plus fort quand il est uni, et c’est cette force que nous devons préserver.

mercredi 16 octobre 2024

La simplicité, camouflet trumpien.


 

Votez pour l'isolement, c'est s'immoler


La politique américaine est à un carrefour crucial en cette année électorale, et il est essentiel que nous comprenions les enjeux qui poussent une part grandissante de la population à se positionner contre ce qu’ils perçoivent comme une dérive vers l'autocratie. Le 5 novembre 2024 sera une date déterminante, non seulement pour les États-Unis, mais pour le monde entier, car il s'agit de bien plus qu'une simple élection.

Depuis plusieurs années, nous observons un glissement vers l’isolationnisme, un repli sur soi qui menace les fondements mêmes de la démocratie américaine. Mais pourquoi est-ce une menace aussi grave? Et pourquoi devrions-nous nous en préoccuper, même à l’international?

L'isolationnisme, la fracture et le risque autocratique

Historiquement, les États-Unis ont été un acteur central sur la scène mondiale. Ils ont joué un rôle clé dans les accords internationaux, les alliances économiques et militaires, et la régulation des systèmes de gouvernance mondiale. Pourtant, ces dernières années, avec des figures comme Trump, une vision isolationniste a émergé. Cette vision consiste à réduire l’implication des États-Unis dans ces systèmes, à se retirer des accords multilatéraux et à favoriser une posture centrée uniquement sur les intérêts immédiats du pays.

Ce repli sur soi, à première vue, peut sembler pragmatique. Cependant, il crée une fracture profonde à l'intérieur de la société américaine. L'isolationnisme nourrit un discours de division où l'Autre, qu'il soit étranger ou interne, devient l'ennemi. Cette division fragilise les institutions démocratiques en minant la confiance entre les citoyens et leurs dirigeants. Un tel climat est propice à l’émergence d’un pouvoir autocratique. En effet, lorsque la population est divisée et isolée du reste du monde, elle est plus vulnérable à la manipulation politique et aux discours autoritaires qui promettent la stabilité au prix de la liberté.

Pourquoi voter contre l'autocratie?

L’autocratie prospère dans un environnement de méfiance, de polarisation et de repli. Lorsqu'un leader propose de s’isoler du reste du monde et de rompre les ponts avec les alliés traditionnels, il prépare le terrain pour un pouvoir centralisé. Dans ce contexte, les institutions démocratiques, comme la presse libre, les contre-pouvoirs législatifs, et même les droits fondamentaux, sont progressivement érodés.

La situation actuelle aux États-Unis devrait donc logiquement pousser les Américains à voter contre cette dérive, car une démocratie s'éteint dans l'isolement. Loin d’être une simple élection entre deux candidats, le scrutin de 2024 oppose deux visions radicalement différentes de ce que devraient être les États-Unis : l'une favorisant l'ouverture, la coopération internationale et la protection des droits démocratiques; l'autre prônant le repli, la division interne et la concentration du pouvoir.

Votez pour l'isolement, c'est s'immoler

Face à ce choix, il est clair que voter pour l'isolement revient à s’immoler. L’isolationnisme, bien qu’il puisse sembler une solution temporaire aux problèmes nationaux, mène à une forme d’autodestruction. En se coupant des autres nations, les États-Unis affaiblissent leur influence, compromettent leur sécurité à long terme, et sapent les valeurs même sur lesquelles ils ont été fondés.

Voter contre l'isolationnisme et l’autocratie constitue donc le seul choix en accord avec les valeurs américaines et un acte de survie démocratique. C’est un vote pour un avenir où la coopération mondiale, les échanges d'idées et la diversité des opinions continuent à être des forces motrices. En refusant de s’isoler, ils refusent de s’immoler, c’est-à-dire de sacrifier les valeurs qui ont fait des États-Unis une grande nation.

En résumé, cette élection n'est pas seulement une question de politique intérieure. Elle est le reflet d’un choix plus profond : celui de rester une nation ouverte, démocratique et influente, ou de sombrer dans une autocratie qui se nourrit de la peur, de la division et du repli sur soi. Le 5 novembre 2024, les Américains décideront de leur futur, mais aussi, par ricochet, de celui du monde.

Il est donc essentiel de comprendre ces dynamiques et d'agir en conséquence.


 

mardi 15 octobre 2024

Le Vote Patriotique : Un Choix au-delà des Partis

 


Dans une Amérique divisée, où les clivages idéologiques semblent s’approfondir à chaque élection, une nouvelle expression fait son chemin dans le discours des démocrates : "vote patriotique". Derrière ces deux mots, une notion ambitieuse se dessine, suggérant que l’acte de voter transcende la simple préférence politique. Il s’agit d’un appel à préserver les valeurs fondamentales de la démocratie et à choisir, non pas seulement pour soi, mais pour le bien commun. Mais que signifie véritablement ce concept et quelle est sa portée ?


Définir le Patriotisme dans l'Urne

Traditionnellement, le patriotisme est souvent associé à l’amour inconditionnel de son pays, à la fierté nationale ou au soutien aux forces armées. Or, dans le contexte politique actuel, les démocrates cherchent à redéfinir ce patriotisme en insistant sur la responsabilité de défendre les institutions démocratiques. Le vote devient ainsi un acte civique majeur : voter, c’est protéger les libertés fondamentales et garantir l’avenir de la République.

Selon cette approche, le vote patriotique ne dépend pas du parti pour lequel on vote, mais du principe qu’il faut choisir le candidat ou le programme qui respecte et renforce les institutions démocratiques. Il s’agit de contrer les discours populistes et autoritaires qui pourraient mettre en péril les acquis de plusieurs générations.


Un Appel à l’Union au-delà des Partis

Ce concept est aussi une main tendue aux républicains modérés et aux indécis. Des figures politiques comme Liz Cheney, Adam Kinzinger et d’autres anciens responsables du Parti républicain l’ont compris : voter contre Donald Trump ou toute forme d’autoritarisme n’est pas une trahison du Parti républicain, mais un acte de patriotisme. Ces voix affirment qu’il est parfois nécessaire de mettre l'intérêt national au-dessus des préférences partisanes.

Kamala Harris, en adoptant cette rhétorique, tente d’élargir sa portée en s’adressant aux Américains de tous horizons. Son message est simple : être patriote aujourd’hui, c’est voter pour protéger la démocratie et l’État de droit, même si cela signifie voter différemment de ses habitudes politiques.


Les Risques d’une Rhétorique Patriotique

Bien que l’idée du vote patriotique soit puissante et inspirante, elle n’est pas sans risque. En suggérant qu’il n’y a qu’un seul choix « patriotique », il existe un danger de renforcer la polarisation. Ceux qui restent fidèles à Trump ou à des candidats similaires pourraient ressentir un rejet ou une stigmatisation. Ils pourraient interpréter ce discours comme une attaque contre leurs convictions profondes, ce qui pourrait accentuer les divisions au lieu de les apaiser.


Un Devoir Civique et Moral

Pourtant, au cœur de cette notion, il y a un message essentiel : le vote n’est pas qu’un droit, c’est un devoir civique. L’élection de 2024 pourrait déterminer l’avenir de la démocratie américaine. La participation des citoyens est donc plus que jamais cruciale. La notion de vote patriotique invite chacun à réfléchir non seulement à ses intérêts personnels, mais aussi à l’impact de son choix sur l’ensemble de la société.


Comment Réconcilier Patriotisme et Démocratie ?

Pour les lecteurs de Padreso, il est intéressant de se demander : le patriotisme peut-il vraiment unir au lieu de diviser ? Et si oui, comment encourager un vote éclairé sans dénigrer ceux qui pensent différemment ? Le concept de vote patriotique ne doit pas être utilisé comme un outil de division, mais plutôt comme une invitation à réfléchir profondément sur ce que signifie vivre ensemble dans une démocratie.

En fin de compte, le patriotisme moderne doit s’exprimer dans les urnes, mais aussi dans le respect de l’autre, même lorsqu’il pense différemment. Le véritable défi de cette élection ne réside pas seulement dans le choix d’un candidat, mais dans notre capacité collective à faire triompher la raison, la paix et la démocratie au-delà des querelles partisanes.


Conclusion : Voter pour le Futur

Le vote patriotique est un appel à chaque citoyen à considérer son vote comme un investissement dans l’avenir de son pays. Ce n’est pas seulement une question de programme politique, mais de sauvegarde des institutions qui garantissent nos libertés. Peu importe pour qui vous choisissez de voter, l’essentiel est de le faire en conscience, en pensant non seulement à soi, mais à l’ensemble de la communauté.

Alors que l’élection approche, souvenons-nous que le patriotisme n’est pas une étiquette partisane. C’est un engagement quotidien à faire ce qui est juste pour la société. Et en 2024, cet engagement passe par l’exercice de notre droit de vote.

À vous, chers lecteurs de Padreso, je pose cette question : Quel sera votre acte patriotique cette année ?

lundi 14 octobre 2024

Le vote américain : question d'image ou de contenu?




Introduction

L’élection présidentielle américaine de 2024 offre un contraste frappant entre deux visions du futur des États-Unis, portées par Donald Trump et Kamala Harris. Si l’image et les perceptions dominent souvent le débat, il est essentiel de se concentrer sur les politiques concrètes et le style de gouvernance que chacun propose. Ce blogue vise à offrir une analyse équilibrée des 10 contenus clés de leurs programmes, en tenant compte des arguments en faveur de chaque approche et des défis qu’elles peuvent poser.


Comparaison des programmes de Trump et Harris : 10 contenus clés

1. Style de gouvernance et vision du pouvoir

  • Trump : Avec son projet 2025, il propose une centralisation du pouvoir présidentiel pour améliorer l’efficacité administrative et limiter la bureaucratie. Cela implique une réorganisation des agences fédérales et une concentration du pouvoir au sommet. Bien que cette approche soit perçue par certains comme une tentative de renforcement autoritaire, ses partisans y voient un moyen de simplifier la gouvernance.
  • Harris : Favorise une gouvernance participative et transparente, avec une implication plus large des citoyens et une décentralisation des processus. Si cette approche peut encourager le dialogue, elle pourrait également ralentir la prise de décision.

2. Politique fiscale

  • Trump : Défend une réduction massive des impôts pour stimuler l'économie, en continuant sur la lancée de la réforme fiscale de 2017. Toutefois, certains avertissent que cela pourrait accroître la dette nationale à long terme.
  • Harris : Prône une augmentation des impôts pour les entreprises et les hauts revenus afin de financer des programmes sociaux. Cependant, cela pourrait freiner l’investissement privé et peser sur la croissance économique.

3. Santé publique

  • Trump : Oppose les mandats de vaccination, promouvant la liberté individuelle et le rôle des États dans la gestion de la santé publique. Si cette approche séduit ceux qui défendent une autonomie locale, elle peut aussi être critiquée pour manquer de coordination nationale.
  • Harris : S’engage à améliorer l'accès aux soins par l’expansion de l'Affordable Care Act et des subventions publiques. Cependant, cette stratégie implique des coûts supplémentaires qui pourraient peser sur le budget fédéral.

4. Immigration

  • Trump : Prône une politique stricte à la frontière pour renforcer la sécurité et contrôler l’immigration illégale. Bien que cela soit apprécié par une partie de l’électorat, cela peut aussi être perçu comme trop restrictif et inhumain.
  • Harris : Défend une réforme qui inclut une voie vers la citoyenneté pour les Dreamers et une politique d’accueil plus humaine. Cette approche, bien que positive pour les communautés d’immigrés, soulève des inquiétudes sur la gestion des flux migratoires.

5. Commerce et économie

  • Trump : Préconise des tarifs douaniers élevés pour protéger les industries américaines, notamment face à la concurrence chinoise. Si cela favorise certains secteurs nationaux, cela pourrait augmenter les coûts pour les consommateurs.
  • Harris : Mise sur une politique multilatérale, en renforçant les alliances commerciales. Bien que cette approche favorise l’intégration internationale, elle peut nécessiter des compromis diplomatiques coûteux.

6. Logement

  • Trump : Propose de créer des camps de tentes pour les sans-abri et réduire les programmes de logement public, une stratégie critiquée pour sa gestion perçue comme simpliste.
  • Harris : Veut augmenter les crédits fiscaux pour les primo-accédants et soutenir le logement abordable, ce qui peut encourager l’accès à la propriété, mais à un coût budgétaire élevé.

7. Énergie et environnement

  • Trump : Favorise les énergies fossiles pour préserver des emplois et réduire les coûts énergétiques, mais cette approche est critiquée pour son impact environnemental.
  • Harris : Défend les énergies renouvelables et le respect des engagements climatiques internationaux, avec des investissements qui pourraient toutefois peser à court terme sur le budget public.

8. Nomination judiciaire et pouvoir judiciaire

  • Trump : Met l’accent sur le renforcement de la majorité conservatrice à la Cour suprême, ce qui plaît à son électorat mais soulève des craintes sur une remise en cause des droits sociaux acquis.
  • Harris : Défend une réforme judiciaire pour une justice plus équitable, potentiellement en augmentant le nombre de juges, une mesure qui pourrait être controversée.

9. Justice sociale et droits civiques

  • Trump : Soutient la restriction des droits LGBTQ+ et l’exclusion des personnes trans de certaines fonctions publiques, ce qui plaît à son électorat conservateur. Cependant, ces politiques sont largement critiquées pour leur caractère discriminatoire.
  • Harris : Prône la légalisation de la marijuana et des réformes policières pour réduire les inégalités. Cette approche est saluée par les défenseurs des droits civiques, mais peut rencontrer une opposition politique et sociale.

10. Sécurité et gestion des crises

  • Trump : Promet une immunité présidentielle accrue et envisage de gracier les condamnés du 6 janvier 2021, une posture perçue comme risquée pour l'État de droit.
  • Harris : Favorise une réforme de la justice pénale avec des alternatives à l’incarcération, mais cette approche pourrait être jugée trop permissive par certains segments de la population.

Conclusion : Dépasser les perceptions pour évaluer les politiques

Ce blogue met en lumière les différentes visions de l’avenir proposées par Donald Trump et Kamala Harris. Chaque candidat apporte des solutions aux défis actuels, avec des points forts et des limites propres. Trump privilégie une approche de centralisation et de protection économique, tandis que Harris mise sur l’inclusion et la transition écologique.

En présentant ces contenus de manière équilibrée, ce texte montre que, au-delà des apparences, les choix politiques offerts par ces deux candidats auront un impact profond sur l’avenir des États-Unis. Comprendre ces propositions permet de dépasser les images simplistes et de se concentrer sur ce qui est réellement en jeu dans cette élection.

Trump, un fou dans une poche : Comment fabrique-t-on un dictateur aux USA?



L’histoire nous apprend qu’un dictateur ne prend jamais le pouvoir seul. Il s’élève grâce à la manipulation habile des peurs, des doutes et des divisions. Ce modèle, que nous avons vu à travers les régimes autoritaires du passé, prend aujourd'hui forme sous nos yeux avec une figure comme Donald Trump. Mais comment un pays comme les États-Unis, fondé sur les idéaux de liberté et de démocratie, pourrait-il se retrouver aux mains d’un dictateur moderne ?


Délégitimer les institutions démocratiques

Tout commence par la destruction de la confiance. Le narratif est simple : « Le gouvernement est corrompu. » Avec cette phrase, le doute s’installe. L'objectif est de convaincre que seules des solutions radicales peuvent restaurer la grandeur du pays. Ce message est martelé jusqu’à ce qu’il devienne une évidence dans l’esprit de millions de citoyens.

Détruire la liberté de la presse

L'étape suivante consiste à faire taire ceux qui s'opposent au récit du chef. La presse indépendante est attaquée avec des accusations de « fake news ». En même temps, des médias alliés comme Fox News ou Newsmax deviennent la voix officielle du pouvoir. Leurs émissions ne sont plus une information, mais une propagande déguisée. Les réseaux sociaux sont également mobilisés pour amplifier le message, noyant la vérité dans un torrent de désinformation.

Réprimer la science et la justice

La science est qualifiée de corrompue dès qu’elle entre en contradiction avec les objectifs politiques : changement climatique nié, pandémies banalisées. Quant à la justice, elle est remodelée. Des juges sympathisants, bien rémunérés, sont placés dans les plus hautes instances, verrouillant tout espoir de contestation légale. Les décisions sur l’avortement ou les droits LGBTQ+ sont prises non pas au nom du peuple, mais en fonction des intérêts de la dictature au pouvoir.


Les souffrances d’un peuple sous dictature

Dans un régime dictatorial, les souffrances du peuple sont inévitables et impitoyables. Ce n’est plus une simple question d’opinions divergentes ; ceux qui osent s'opposer deviennent des cibles. Arrestations arbitraires, répression brutale, disparitions mystérieuses, et assassinats politiques ne tardent jamais à apparaître.

La justice devient une arme contre les opposants. Des milliers de citoyens peuvent se retrouver en prison pour avoir exercé leur droit à la parole. Les médias critiques sont muselés ou fermés, les militants des droits civiques persécutés, et toute forme de résistance pacifique est écrasée par la violence d’État. La peur devient le principal outil de contrôle.

Sous un tel régime, la liberté d’aimer, de penser ou de vivre selon ses convictions est éliminée. Le droit à l’avortement, les droits des minorités et les mouvements sociaux sont supprimés. On interdit les manifestations, et la police devient le bras armé d’un pouvoir autoritaire. Les enfants grandissent avec la peur de parler, les familles sont divisées par la méfiance, et la société se fissure sous le poids de l'injustice quotidienne.

Les élections ne servent plus qu’à légitimer l’oppression. Les règles sont modifiées pour empêcher tout changement de pouvoir. Le processus démocratique devient une mascarade, où les résultats sont décidés à l’avance, et l'espoir d'un changement devient un souvenir lointain.


Manipulation des élections : Le grand piège

Pour maintenir ce contrôle, le régime s’assure que les lois électorales régionales sont modifiées à son avantage. La gestion des bureaux de vote est confiée à des partisans loyaux, éliminant toute possibilité de transparence. Les fraudes deviennent une arme politique, et le peuple se retrouve piégé dans un système où son vote ne compte plus.

Le Projet 2025, par exemple, vise à concentrer tous les pouvoirs dans les mains de l’exécutif, garantissant que le président pourra gouverner sans aucune opposition réelle. Si ce projet voit le jour, les États-Unis basculeront vers une forme d’autoritarisme où les contre-pouvoirs seront réduits à l'impuissance.


Le test du 5 novembre 2024 : Une nation à un tournant

Le 5 novembre 2024, les Américains feront face à un choix historique : céder à la division et à la peur, ou se lever en masse pour protéger la démocratie. Cette élection ne concerne pas seulement un candidat ; elle représente le test ultime de la lucidité du peuple américain.

Si Trump revient au pouvoir, l'Amérique pourrait se transformer en une caricature de démocratie, où la manipulation et la répression sont les nouveaux fondements de la société. Mais les Américains, avec leur longue tradition de combat contre les tyrannies, sauront-ils reconnaître ce danger ?

Ce qui se joue le 5 novembre, c’est bien plus qu’une élection. C’est la survie de la démocratie elle-même. Il appartient au peuple de démontrer que jamais un dictateur ne s’implantera dans la plus grande démocratie du monde. Comme on dit au Québec : « Un fou dans une poche. » Et c’est là qu’il restera, à condition que le peuple américain décide d’agir avec clarté et détermination.


Conclusion : Le dernier rempart contre l’autoritarisme

L’Amérique a une chance unique de prouver qu’elle reste fidèle à ses idéaux fondateurs. En rejetant l'autoritarisme et en votant massivement contre la division et le mensonge, le peuple peut éviter qu’un fou prenne les rênes du pouvoir. Il est hors de question qu’une nation, qui a tant lutté contre les dictatures dans le passé, s’enfonce aujourd’hui dans les ténèbres. Le futur est entre les mains du peuple américain. À lui de choisir la lumière.

dimanche 13 octobre 2024

« Qu’est-ce qui s’est passé? »


 Il paraît qu’à l’intérieur de chaque personne âgée se cache un jeune qui se demande « Qu’est-ce qui s’est passé? ». Cette image de nous en hippie, entre musique, paix et sérénité, illustre cette réflexion avec brio. On se reconnaît tous un peu dans ce moment où l’on réalise que la vie avance bien plus vite que notre esprit qui, lui, reste coincé quelque part entre un souvenir de festival et un rêve d’idéal.

Ce n’est pas qu’on ait perdu la guerre contre le temps. Non, ce serait trop simple. En fait, rien ne se perd, rien ne se crée, mais tout change. C’est la nature du monde : nos idéaux de jeunesse prennent des rides, tout comme nous. On voulait un monde sans guerre, plein de paix et d’amour, et pourtant, chaque jour semble nous en éloigner un peu plus. Mais soyons honnêtes, même si nous nous demandons souvent ce qui a bien pu se passer, il reste quelque chose de précieux à sauver : notre capacité à rire de tout cela.

Le monde change, les rêves se transforment. Les jeunes en nous se battent toujours, mais leur combat a simplement pris d’autres formes : des batailles contre les algorithmes, contre la montée de l'autocratie en Occident et, soyons francs, contre l’idée que le monde de 2024 n’a peut-être pas autant de fleurs dans les cheveux qu’on l’espérait. Mais cela ne veut pas dire que nous avons échoué – non, nous avons simplement évolué avec le monde.

Et peut-être que l’humour est justement notre arme secrète. Pourquoi ? Parce qu’il permet de transformer chaque constat amer en un sourire indulgent. Après tout, c’est peut-être là la plus grande victoire : regarder les choses en face, accepter ce qui est, tout en continuant de danser, de chanter, et de nourrir ce jeune en nous qui ne comprend toujours pas ce qui a bien pu se passer.

Alors, chers lecteurs de Padreso, si l'on s’éloigne de notre rêve d’un monde sans guerre, il nous reste au moins ce pouvoir : celui de ne pas nous prendre trop au sérieux. Parce qu’à la fin, qu’on soit jeunes ou vieux, l'important, c'est de rester jeunes d'esprit. Et ça, c’est peut-être le plus grand pied-de-nez que nous pouvons faire au temps et aux absurdités du monde.

Gardons le sourire, même avec une fleur entre les dents. Parce qu’il faut bien continuer à rêver, non ?

  Se déconnecter de la techno pour se reconnecter à l’humain Dans un monde où les algorithmes dirigent nos pensées, où la technologie faço...