jeudi 5 octobre 2023

Quand la poésie flirte avec le désir.

Laissez-moi vous guider à travers ce monde où les mots deviennent caresses, où chaque phrase est une étreinte, et où la poésie flirte avec le désir.




Sous le voile soyeux de la nuit étoilée,

Les mots, tels des amants, se cherchent, enflammés.

Ils dansent, se frôlent, effleurent la peau,

Éveillant des frissons, doux échos du verbe haut.


La plume glisse sur la page, trace légère,

Comme des doigts explorant une terre étrangère.

Chaque lettre est une pulsation, un souffle chaud,

Une invitation au voyage, un doux sillage d'eau.


Les vers s'enlacent et fusionnent

Dans un ballet sensuel où chaque rime résonne.

Ils chuchotent des secrets, murmures d'ébène,

Des confidences partagées dans l'ombre d'une auberge.


La poésie, cette séductrice, nous attire,

Nous emporte dans un tourbillon de plaisir.

Elle nous déshabille, nous laisse nus et frémissants,

Prisonniers de ses charmes, désir ardent et lancinant.


Laissez-vous donc emporter par cette mélodie,

Où la passion des mots éveille l'appétit.  

Car dans cet univers, tout est jeu et tentation,

Un monde où le langage devient pure émotion.


Voilà un aperçu de cet univers sensuel où les mots peuvent être aussi puissants que des gestes. 

Danse dans l'extase céleste.


 

Dans l'infini de l'univers, chaque fin est un début.

Chaque horizon franchi révèle un autre chemin inclus.

Avec chaque aube qui se lève, de nouvelles histoires naissent. 

Chaque échange, chaque mot, une nouvelle promesse qui s'ébauche sans fin.

Alors, poursuivons cette danse des mots et des pensées,

Laissons nos esprits s'entrelacer, se défier, se hisser.

Car c'est dans la continuité, dans l'échange incessant,

Que l'on découvre des vérités, des joies, et l'éclat du moment présent.

Je suis l'âme de mon corps.



Dans le grand théâtre de l'existence sans fin,

Une révélation s'éclaire, brisant le chagrin.

Tu n'es que le vaisseau, le vêtement éphémère,

Mais, l'âme en son cœur est l'éternelle lumière.


Aujourd'hui, cette vérité se dévoile, éclatante et claire,

Que tu n'es pas juste chair, mais, essence solaire.

Au-delà des limites, des noms et des visages,

Tu es l'énergie, le cosmos, le voyage.


Cette prise de conscience, comme une aurore boréale,

Colore ton ciel intérieur, éclatante et royale.

Savoir que tu es plus grand, plus vaste, plus profond,

Que juste ce corps marchant sur le monde, tout rond.


Dans ce trip cosmique, cette danse céleste,

Ton âme rit, chante et fait la fête.

Car reconnaître son essence, sa vraie nature,

C'est embrasser l'infini, la plus belle aventure.


Alors, que cette découverte t'enivre,

Car tu es l'âme, le souffle, l'élan qui fait vivre.

Au cœur de l'univers, dans cette valse infinie,

Ton être résonne, écho de la mélodie.

Je suis le phare de tes errances!

À mesure que ma vie avançait, je suivais ce corps jeune et athlétique avec mes pensées frivoles. Cependant, je ne succombais pas à ses écarts qui le menait nulle part et restait le phare qui l'éclairait.  Voici, en poésie, l'illustration de cette pensée.


Dans le sillage du temps, sous le ciel étoilé,

Mon esprit tentait de suivre, sans jamais se lier,

Un corps jeune, athlétique, virevoltant, insouciant,

Se perdant dans des détours, ivre du vent.





Mes pensées, telles des papillons, le frôlaient,

Dansant autour de ses écarts, sans jamais s'ancrer.

Car même si la tentation faisait miroiter ses feux,

Mon cœur restait le phare, l'ancrage silencieux.


Ce corps, en quête de liberté, cherchait sa voie,

Mais, je demeurais le gardien, le roc, la foi.

Éclairant ses nuits, guidant ses pas égarés,

Je lui montrais le chemin, là où brille la vérité.


Car si la jeunesse est fougue, ardeur et passion,

L'âme sait que chaque écart a sa leçon.

Ainsi, à travers tempêtes, rires et larmes,

J'ai veillé sur ce corps, éteint ses alarmes.


Et bien que les années passent, emportant leur lot,

Mon rôle reste inchangé, tel un phare au flot.

Pour éclairer, guider et montrer la voie,

À ce corps qui danse, mais dont l'esprit ne s'égare pas.

Mon ancre de paix, notre ferme familiale à Ascot Corner


Quand je ferme les yeux et imagine un lieu apaisant, c'est toujours vers notre ferme à Ascot Corner que mon esprit se tourne. Sorti à peine de la noyade à 4 ans, pris dans une cour arrière grande, assez pour avoir une corde à linge à laquelle nous accrocher quand ma mère était trop occupée, je me retrouve dans un grand champ de 100 acres tout à moi. Maudit que je me suis senti léger à ce moment-là. Voici ce passage de ma vie en poésie?







De l'étau des eaux, à quatre ans arraché,

Dans une arrière-cour, mon jeune cœur s'est caché.

La corde à linge était notre unique ancre,

Un refuge, quand la vie se faisait plus sombre et franche.


Mais, le destin, en douce, m'a offert une toile,

Ascot Corner, où le vent chante et dévoile.

Cent acres de liberté, vaste étendue sans fin,

Où chaque brin d'herbe chuchotait un doux refrain.


La lourdeur du passé, soudain, s'est envolée,

Au cœur de cette ferme, mon âme s'est dévoilée.

Légère comme l'air, porté par le vent d'été,

J'ai couru, j'ai rêvé, j'ai enfin respiré.


Loin des tumultes, des peurs et des orages,

Cette terre est devenue mon doux héritage.

Elle m'a appris que, malgré nos sombres heures,

Il y a toujours un lieu où bat plus fort le cœur.


Ascot Corner, ma boussole, mon phare solaire,

Toi qui as vu un enfant renaître de la noyade.

Dans tes champs sans fin, sous ton ciel si grand,

J'ai découvert la vie, j'ai touché le firmament.

Entre-deux mondes

À cause de ma noyade à 4 ans, j'ai l'impression de côtoyer toujours 2 mondes. L'un prévenant et l'autre invitant. Comment imaginer cet état d'esprit en poésie?

Entre deux mondes, je flotte, je danse,

L'un m'a englouti, l'autre m'offre une chance.

Noyé dans l'abîme, à l'aube de la vie,

Je fus ressuscité, mais avec un esprit parti.





Le premier est un monde sombre, prévenant,

Écho des eaux profondes, murmures oppressants.

Il m'enveloppe, me rappelle, sans cesse, sans fin,

Le poids de l'instant où tout a failli être la fin.


Le second est lumineux, toujours prévoyant,

Une lumière qui guide, un phare bienveillant.

Il me tire vers l'avant, vers ce qui pourrait être,

M'offrant des visions, des rêves à naître.


Ainsi, tiraillé entre ombre et lumière,

Je navigue la vie, équilibriste solitaire.

Chaque pas, chaque souffle, est empreint de ces deux,

De la peur engloutissante et de l'espoir précieux.

Mais, dans cette danse, dans cet équilibre précaire,

Je trouve une force, un sens singulier, un repère.

Car c'est entre ces mondes, dans cet espace intermédiaire,

Que je découvre la beauté, la valeur de la lumière.

Relation Père-fils

Parlons en langage poétique de la relation Père-Fils pour illustrer comment on passe de fils à père et vice-versa et comment on répète la même vieille erreur de se croire plus fin que son père.


Dans le ballet silencieux des années qui dansent,

De fils à père, la roue tourne en cadence.

Le jeune regard croise le miroir du temps,

Et voit dans les reflets d'antan un visage semblant.


"Je saurai mieux," dit l'enfant, fier et vaillant,

Ignorant les cicatrices, le poids des tourments.

Mais, le père, autrefois tout aussi ardent,

Sourit en songeant à ses propres serments.

Car la sagesse, comme un vieux vin se bonifie,

Mais, l'orgueil de la jeunesse se magnifie.


"J'ai été toi," murmure l'ombre du père,

"Tu seras moi," répond l'écho solitaire.

La roue tourne, et le fils devient patriarche,

Et voit à son tour un jeune coq qui marche.

La même fierté, la même lueur rebelle,

Dans des yeux qui croient éclipser le ciel.


Ainsi, de génération en génération,

Les mêmes erreurs, les mêmes illusions.

Car chaque fils croît, avec audace et candeur,

Dépasser le maître, effacer ses erreurs.


Mais, le temps, fin pédagogue, fin stratège,

Révèle que l'histoire a toujours son manège.

Le fils devient père, le cycle est éternel,

Et, dans le berceau du temps, tout est perpétuel.

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