Parlons en langage poétique de la relation Père-Fils pour illustrer comment on passe de fils à père et vice-versa et comment on répète la même vieille erreur de se croire plus fin que son père.
Dans le ballet silencieux des années qui dansent,
De fils à père, la roue tourne en cadence.
Le jeune regard croise le miroir du temps,
Et voit dans les reflets d'antan un visage semblant.
"Je saurai mieux," dit l'enfant, fier et vaillant,
Ignorant les cicatrices, le poids des tourments.
Mais, le père, autrefois tout aussi ardent,
Sourit en songeant à ses propres serments.
Car la sagesse, comme un vieux vin se bonifie,
Mais, l'orgueil de la jeunesse se magnifie.
"J'ai été toi," murmure l'ombre du père,
"Tu seras moi," répond l'écho solitaire.
La roue tourne, et le fils devient patriarche,
Et voit à son tour un jeune coq qui marche.
La même fierté, la même lueur rebelle,
Dans des yeux qui croient éclipser le ciel.
Ainsi, de génération en génération,
Les mêmes erreurs, les mêmes illusions.
Car chaque fils croît, avec audace et candeur,
Dépasser le maître, effacer ses erreurs.
Mais, le temps, fin pédagogue, fin stratège,
Révèle que l'histoire a toujours son manège.
Le fils devient père, le cycle est éternel,
Et, dans le berceau du temps, tout est perpétuel.
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