À mesure que ma vie avançait, je suivais ce corps jeune et athlétique avec mes pensées frivoles. Cependant, je ne succombais pas à ses écarts qui le menait nulle part et restait le phare qui l'éclairait. Voici, en poésie, l'illustration de cette pensée.
Dans le sillage du temps, sous le ciel étoilé,
Mon esprit tentait de suivre, sans jamais se lier,
Un corps jeune, athlétique, virevoltant, insouciant,
Se perdant dans des détours, ivre du vent.
Mes pensées, telles des papillons, le frôlaient,
Dansant autour de ses écarts, sans jamais s'ancrer.
Car même si la tentation faisait miroiter ses feux,
Mon cœur restait le phare, l'ancrage silencieux.
Ce corps, en quête de liberté, cherchait sa voie,
Mais, je demeurais le gardien, le roc, la foi.
Éclairant ses nuits, guidant ses pas égarés,
Je lui montrais le chemin, là où brille la vérité.
Car si la jeunesse est fougue, ardeur et passion,
L'âme sait que chaque écart a sa leçon.
Ainsi, à travers tempêtes, rires et larmes,
J'ai veillé sur ce corps, éteint ses alarmes.
Et bien que les années passent, emportant leur lot,
Mon rôle reste inchangé, tel un phare au flot.
Pour éclairer, guider et montrer la voie,
À ce corps qui danse, mais dont l'esprit ne s'égare pas.
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