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Vous constaterez à la lecture de ce blogue que les partisans de Trump sauront déformer les paroles de l'ancien secrétaire à la sécurité intérieure et chef de cabinet de la Maison-Blanche, car il fait maintenant partie de l'élite corrompue que combat leur ¨ Chef ¨.
En quittant Washington en 2019, après avoir servi Donald Trump comme secrétaire à la Sécurité intérieure et chef de cabinet de la Maison-Blanche, le général à la retraite John Kelly s’était promis de n’accorder d’interviews on the record que si l’ancien président disait quelque chose de profondément troublant. Ce jour est arrivé quand Trump a évoqué son intention d’utiliser l’armée de son pays contre ce qu’il a appelé « l’ennemi intérieur ».
Kelly, qui a la réputation d’être un conservateur pur et dur, a ainsi confirmé au rédacteur en chef du magazine The Atlantic, Jeffrey Goldberg, que Trump avait exprimé en sa présence son désir d’avoir « des généraux comme Hitler en avait ». Il a aussi accepté d’accorder une interview enregistrée au journaliste du New York Times Michael Schmidt au cours de laquelle il a affirmé que Trump répond à la définition d’un fasciste, gouvernerait comme un dictateur si on le lui permettait, et n’a aucune compréhension de la Constitution ou du concept d’État de droit (lien gratuit).
« Eh bien, si l’on regarde la définition du fascisme : Il s’agit d’une idéologie et d’un mouvement politique d’extrême droite, autoritaire et ultranationaliste, caractérisé par un chef dictatorial, une autocratie centralisée, le militarisme, la suppression forcée de l’opposition et la croyance en une hiérarchie sociale naturelle. D’après mon expérience, c’est certainement le genre de choses qu’il pense être le plus efficace pour diriger l’Amérique. Il est certain que l’ancien président se situe dans la zone d’extrême droite, qu’il est autoritaire, qu’il admire les dictateurs – il l’a dit. Il répond donc à la définition générale du fascisme, c’est certain », a-t-il dit.
« Tout d’abord, vous ne devriez jamais dire cela », s’est souvenu Kelly d’avoir répété à Trump. « Mais si vous saviez ce qu’était Hitler du début à la fin, tout ce qu’il a fait était en faveur de son projet raciste, fasciste, […] de sorte que rien de ce qu’il a fait était bon – rien n’a certainement été fait pour la bonne raison. »
P.S. : Nous voici rendus à mi-chemin de la troisième et dernière campagne de financement de ce blogue en 2024. Je ressortirai sous peu mon thermomètre pour illustrer où nous en sommes par rapport à l’objectif fixé. D’ici là, un très grand merci à tous ceux et celles qui ont déjà contribué, ainsi qu’aux autres qui le feront incessamment.
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