vendredi 25 octobre 2024

Le crime " d'Ovide Trump" .






Malgré le discours omniprésent de crise, de déclin, et de malaise généralisé, les faits montrent que les États-Unis vont plutôt bien. L'économie, bien qu'ayant subi des secousses durant la pandémie, s'est redressée avec des indicateurs positifs. Le marché de l'emploi est solide, les salaires ont augmenté, et les entreprises continuent d'investir. Alors, pourquoi certains Américains sont-ils convaincus que leur pays est au bord du gouffre? Qui leur a fait croire que tout va mal?

Le phénomène est en grande partie alimenté par un discours politique fondé sur la peur et l'amplification des problèmes, souvent par des leaders populistes qui ont tout à gagner en déstabilisant la confiance dans les institutions. Donald Trump et ses alliés ont longtemps martelé que les États-Unis sont en crise : une crise économique, une crise migratoire, une crise de confiance dans l’État de droit. Mais ces crises, pour la plupart, sont exagérées ou déconnectées de la réalité. Le pays n'est pas au bord de l'effondrement. En fait, l'économie se porte bien, et les institutions résistent aux assauts politiques.

L’économie américaine en bonne santé

Contrairement à ce que l’on pourrait croire en écoutant certains discours alarmistes, l’économie américaine n’est pas en déclin. Elle affiche même des signes de résilience remarquable. Certes, des secteurs ont été fragilisés par la pandémie, mais les États-Unis ont retrouvé une croissance stable, et le taux de chômage est à un niveau historiquement bas. Les emplois sont nombreux et diversifiés, et même les salaires connaissent une hausse qui compense partiellement les effets de l’inflation.

La réalité économique ne correspond donc pas à l’image apocalyptique que certains essaient de peindre. Pourquoi, alors, tant d’Américains ont-ils l’impression que tout va mal? Une partie de cette perception est le fruit d’un martèlement constant de la part de politiciens populistes, pour qui la peur est une arme puissante pour mobiliser leur base.

L’immigration : un phénomène mondial, pas seulement américain

Il est vrai que l’immigration a augmenté ces dernières années, mais ce n'est pas uniquement un problème américain. Partout dans le monde, les mouvements migratoires sont en hausse, souvent en raison de conflits, de changements climatiques, et surtout de la montée des régimes autocratiques. La pression mondiale exercée par des gouvernements autoritaires force des millions de personnes à fuir l'oppression. Les États-Unis, en tant que pays refuge, attirent ces populations en quête de sécurité et de nouvelles opportunités.

Ce phénomène n’est pas une crise créée par une mauvaise gouvernance, mais plutôt le signe que le monde traverse une période d’instabilité géopolitique. Les États-Unis, comme tant d’autres nations, doivent adapter leurs politiques d’immigration pour répondre à cette réalité mondiale. Le problème n’est pas spécifique à ce pays et n’est certainement pas le signe d’une dégradation de l’état de la nation.

L’État de droit : une démocratie qui tient bon

L'idée que l'État de droit serait en ruines parce que Donald Trump a été poursuivi est un autre mythe alimenté par ses partisans. En réalité, le fait que Trump ait été tenu responsable de ses actions prouve que les institutions américaines fonctionnent. Le système judiciaire a montré qu'il pouvait résister à l'ingérence politique, même face à un ancien président charismatique et controversé. L'État de droit est non seulement intact, mais renforcé par ces actions, illustrant que personne n'est au-dessus des lois.

Trump et d'autres leaders populistes ont déployé des efforts considérables pour discréditer ces institutions, encourageant un sentiment de victimisation et d'injustice. Cependant, la majorité des Américains comprennent que ces actions sont le résultat d’un processus légal et non d’une attaque contre une personne ou une idéologie.

La perception d’un pays en déclin : une illusion savamment orchestrée

Alors, qui a fait croire aux Américains que leur pays va mal? Les réponses se trouvent dans la rhétorique populiste, amplifiée par les médias et les réseaux sociaux, qui exacerbe les divisions et les peurs. Ce récit d'une Amérique en crise permet à des figures comme Trump de proposer des solutions simplistes et autoritaires à des problèmes complexes. Ils exploitent les doutes et les insécurités des citoyens pour promouvoir un agenda qui, en réalité, pourrait bien saper la démocratie qu'ils prétendent vouloir sauver.

La vérité, c'est que les États-Unis sont toujours debout. Leurs institutions, bien que mises à l'épreuve, tiennent bon. Leur économie, loin d'être en déclin, se redresse. Et l'immigration, bien que complexe, est un défi mondial et non une catastrophe nationale.

Conclusion : Un vote de confiance dans la démocratie américaine

La démocratie américaine est sous pression, mais elle n'est pas en déclin. Ce qui l'affaiblit, ce sont les discours trompeurs qui la décrivent comme moribonde. Le 5 novembre, les Américains seront appelés à se prononcer, non seulement sur un président, mais sur la démocratie elle-même. Ce vote sera un véritable vote de confiance dans les institutions qui ont fait la force de leur nation.

Le choix à venir n’est pas simplement politique, il est existentiel. Les citoyens décideront s'ils veulent continuer à croire dans la résilience de leur pays, dans la justice, et dans l'État de droit, ou s'ils succomberont à la peur et à la désinformation qui cherchent à miner ces fondements. Le 5 novembre sera un moment crucial, où chaque vote contribuera à déterminer si l'Amérique choisit de faire confiance à sa démocratie, ou si elle permet à la division et à la défiance de la saper de l'intérieur.


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