Mais c'est dans la troisième phase, celle de l'abandon, que j'ai trouvé une profondeur inattendue. Depuis ma retraite le 1er décembre 2021, je navigue à travers cette phase avec une curiosité renouvelée. J'ai découvert qu'il s'agit moins de renoncement que de libération. Libération des attentes, des jugements et de l'intensité de la vie professionnelle.
À la retraite, le travail ne dicte plus mon rythme. Avant, je compartimentais scrupuleusement mon temps — 72 heures de travail hebdomadaires, des rencontres amicales une ou deux fois par semaine, des moments familiaux précieux. Chaque segment de ma vie était soigneusement alloué et géré. Aujourd'hui, je me laisse guider par la spontanéité et l'authenticité. Les chaînes de l'apprentissage et de l'exécution s'évanouissent, faisant place à un épanouissement dans l'abandon.
Cette nouvelle étape est marquée non seulement par une tranquillité d'esprit, mais aussi par un enrichissement à travers des activités qui me passionnent : l'écriture, la musique, les sorties culturelles, les activités physiques, les discussions entre amis, et les voyages. Chaque chanson que je crée, chaque article que je rédige sur mon blog "Padreso", renforce cette connexion profonde avec moi-même et avec mes lecteurs.
L'abandon, au final, n'est pas une fin en soi, mais un nouveau commencement. Un espace dans lequel la relaxation côtoie la découverte, où chaque journée est une toile vierge prête à être colorée avec les teintes de mes passions. En embrassant cette phase, je réalise qu'il ne s'agit pas de combler le vide laissé par le travail, mais de célébrer la liberté de créer, d'aimer, et de vivre pleinement.
Alors, à vous tous qui approchez de cette phase ou qui y êtes déjà, souvenez-vous : l'abandon n'est pas une perte, mais un vaste horizon de possibilités. Ne craignez pas de laisser derrière vous ce qui fut pour embrasser ce qui est et ce qui sera.
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Le respect est de rigueur.