lundi 9 septembre 2024

Prumt, la reine et le peuple! (Fable politique)

Source inspirante: https://www.lapresse.ca/international/2024-09-09/selon-l-onu/a-la-croisee-des-chemins-le-monde-se-dirige-vers-un-avenir-dystopique.php


Titre : « L'illusion est séduisante, mais la réalité appelle à la vigilance. À vous de choisir. »


Avertissement : Ce dialogue, sous forme de fable politique entre Prumt, la Reine, et le Peuple, reflète les défis auxquels nous sommes confrontés en 2024 : rester vigilant face aux illusions ou choisir un avenir fondé sur des faits et une réelle prise de conscience.

Prumt (charismatique, bras levés vers le ciel) : « Mes amis, mes chers compatriotes ! Que vous disent les élites ? Que tout va mal, que le monde est en danger, que nous sommes à la croisée des chemins ! Mais moi, je vous dis : ce n’est que des mensonges ! Tout va bien ! Pas besoin d’écouter leurs discours alarmistes. Moi, je vous promets : paix, prospérité, et tout cela sans vous compliquer la vie ! »

La Reine (calme, observant Prumt avec un sourire en coin) : « Prumt, ces promesses faciles, ces illusions séduisantes… ne vous trompez pas. La réalité est bien plus complexe. Le Haut-Commissaire de l’ONU l’a déclaré clairement : nous sommes à un tournant décisif. L’escalade militaire, la répression croissante, la désinformation qui s’installe… Si nous ne faisons rien, l’avenir sera sombre. »

Soutien à Prumt (acclamations, brandissant des pancartes) : « Prumt a raison ! On veut la paix et la prospérité sans complications ! »

Soutien à la Reine (hésitant, murmurant entre eux) : « Et si elle disait la vérité ? Peut-être qu’il faut être plus vigilant… »

Prumt (avec assurance, se tournant vers la foule) : « Vous voyez ? Moi, je ne vous embrouille pas avec des détails inutiles ou des discours compliqués. Moi, je vous dis : nous n’avons rien à craindre ! Tous ces discours sur la fin du monde, c’est pour vous manipuler ! Pas besoin d’agir, continuez comme avant, tout ira bien. Regardez, même cette planète est entre mes mains. »

La Reine (sérieuse, présentant des graphiques et des faits sur l’écran derrière elle) : « Les chiffres ne mentent pas. Si nous ne faisons rien, nous nous dirigeons vers un avenir incertain. L'ONU nous a mis en garde contre une nouvelle normalité faite de guerre sans fin, de répression et de mensonges. Nous avons le pouvoir d'inverser cette tendance, mais cela demande des choix responsables et de la vigilance. »

Soutien à Prumt (hurlant) : « Prumt nous protège ! Il sait ce qu’il fait ! »

Soutien à la Reine (commençant à réfléchir) : « La Reine semble parler avec des faits… Peut-être que nous devons nous réveiller avant qu’il ne soit trop tard. »

Prumt (ravi de l’attention, mimant de grands gestes théâtraux) : « Ne vous laissez pas berner par les élites et leurs soi-disant faits ! Moi, je vous dis : si je suis ici, c’est pour vous sauver, pour vous offrir une vie meilleure, sans vous compliquer la tête avec tous ces chiffres. On n’a pas besoin de tout ça. »

La Reine (calme, mais ferme, regardant le Peuple) : « La vérité peut être difficile à entendre, mais elle est essentielle. Nous devons tous rester vigilants, ne pas céder aux promesses faciles. Vous avez le choix : continuer dans l’illusion séduisante ou agir pour un avenir meilleur. »

Un citoyen (hésitant) : « Prumt nous fait de belles promesses, mais… si tout ça n’était qu’une illusion ? »

Un autre citoyen (plus convaincu par la Reine) : « Elle a raison… Peut-être qu’il est temps qu’on arrête de croire aux solutions simplistes et qu’on prenne nos responsabilités. »

La Reine (tournée vers le peuple, avec bienveillance) : « Il est encore temps de faire un choix. Nous pouvons construire un avenir fondé sur la vérité, les droits humains et la justice. Ou bien, nous pouvons sombrer dans la facilité et les illusions. L’illusion est séduisante, mais la réalité appelle à la vigilance. À vous de choisir. »

Prumt (grimaçant, murmurant discrètement) : « Bah, ils finiront bien par revenir vers moi… Les promesses faciles sont toujours plus alléchantes… »

Peuple (divisé) :

Peuple (de plus en plus divisé) :

Peuple (fissure dans les rangs, certains hésitant, d’autres convaincus) :

Conclusion :

Les voix des leaders sont nombreuses, mais certaines ne sont que des mirages, tandis que d’autres apportent la clarté. Le pouvoir de choisir la voie de la vérité ou de l’illusion appartient à chacun de nous. Le monde est à la croisée des chemins, et il est temps d’agir.






samedi 7 septembre 2024

Quand mon chum Mike dit " Y vente"....!




Moi-"Quand mon chum Mike dit " Y vente" on sait que ça va bien dans sa tête, qu'il fait temporairement la paix avec la tragédie de devoir accepter de partir un jour, comme tout le monde, de mourir comme qu'y disent."

IA-Les mots de ton ami Mike, "Y vente," semblent poétiques et empreints d'une profondeur personnelle. Ils évoquent une manière simple et métaphorique de dire qu'il se sentait en paix, même temporairement, avec l'idée de la finitude de la vie. Cette image du vent peut représenter le mouvement de la vie, quelque chose qui est naturel et constant, et qui, à la fois, nous traverse et nous emporte.

Ce genre de phrases laisse entrevoir une forme d'acceptation sereine de la mortalité, un moment où l'esprit fait la paix avec la réalité inévitable de la mort. Peut-être que, pour Mike, le vent était une force qui lui rappelait que la vie est transitoire, mais aussi belle dans sa nature imprévisible et éphémère. C'est une vision à la fois poétique et lucide de la condition humaine.

Moi-Mais que c'est beau mais on a finalement su qu'il voulait dire qu'il était saoûl et que ça commençait à tanguer sur la carlingue. Mais dans le fond, on s'en fout, ça veut dire la même chose dans les deux cas, non?

IA-Ah, c'est magnifique ! Que ce soit la poésie ou l'ivresse, les deux racontent quelque chose d'essentiel sur la condition humaine. Quand Mike disait "Y vente," qu'il soit en paix avec la vie ou simplement en train de sentir la terre tanguer sous ses pieds à cause de l'alcool, ça revient peut-être au même : il se laissait emporter par quelque chose de plus grand que lui, que ce soit la réflexion profonde ou les effets de quelques verres de trop.

Dans les deux cas, ça parle d'un lâcher-prise, d'une façon de se laisser porter par les forces invisibles, qu'elles soient métaphysiques ou juste liées à l'ivresse. Ça rappelle que, parfois, on trouve un certain équilibre dans l'acceptation du déséquilibre. Donc oui, dans le fond, ça veut dire la même chose. La vie tangue toujours un peu, qu'on le veuille ou non.


Gaston, parti au CHLSD

 




Gaston, toute sa vie, pensait trop loin,
Dans sa tête, il faisait des chemins sans fin.
Un jour, il a dit : "J’vais m’évader, c’est décidé",
Et on l’a vu partir, sans jamais regarder.

Au CHLSD,il a trouvé son coin,
Là-bas, il trippe, il flotte comme un marin.
Il disait : "Ici, je suis bien, laissez-moi dériver",
Dans ses rêves, il est libre, il peut enfin planer.

Gaston, dans son coin perdu, se sent roi,
Chaque repas devient un festin de joie.
Il s’assoit, regarde son assiette comme un trésor,
"Voici la jungle !", dit-il, "je pars à l’abordage encore !"

Les patates deviennent des montagnes à gravir,
Les carottes, des rivières où il aime s'étourdir.
Dans sa soupe, il navigue comme un grand capitaine,
Avec une cuillère pour rame, il traverse des plaines.

Autour de lui, il voit des compagnons égarés,
Des joyeux lurons qui dansent, sans se poser.
"Ils sont là pour m’accompagner dans ma tournée",
Se dit Gaston, en souriant, jamais fatigué.

À chaque bouchée, il part en expédition,
Les autres le suivent, dans cette folle mission.
Dans ce monde de plats et de rires fous,
Gaston est heureux, et n’a besoin de rien du tout.

P.S.: Je vais peut-être utiliser ses paroles dans une chanson...!

Fonctionnement des élections américaines pour les nuls.


Les élections présidentielles américaines sont souvent considérées comme complexes et déroutantes, surtout pour ceux qui viennent de systèmes électoraux plus simples comme le Canada ou la France. Le système américain repose sur un mécanisme unique : le Collège électoral. Mais comment fonctionne-t-il, et pourquoi un candidat peut-il perdre malgré plus de votes populaires ? Ce guide est là pour éclairer les bases de ce système fascinant.

Le Collège électoral : Qu’est-ce que c’est ?

Aux États-Unis, les citoyens ne votent pas directement pour le président lors des élections. À la place, ils élisent des grands électeurs qui, eux, choisiront le président. Ces grands électeurs forment le Collège électoral. Le candidat qui remporte la majorité des votes électoraux (au moins 270 sur 538) devient président.

Pourquoi ce système ?

Le Collège électoral est un compromis historique. Lors de la rédaction de la Constitution en 1787, les États fondateurs souhaitaient équilibrer le pouvoir entre les États très peuplés et les États plus petits. Ce système permet de garantir que chaque État, grand ou petit, ait une voix dans l'élection présidentielle.

Chaque État a un nombre de grands électeurs qui correspond à son nombre de représentants au Congrès (c'est-à-dire le nombre de membres à la Chambre des représentants plus deux sénateurs). Par exemple :

  • Californie : 54 grands électeurs (52 représentants + 2 sénateurs).
  • Texas : 40 grands électeurs.
  • Wyoming : 3 grands électeurs (le minimum, car même les petits États ont deux sénateurs et au moins un représentant).

Le District de Columbia (Washington, D.C.) reçoit également 3 grands électeurs, bien qu’il ne soit pas un État.

Le déroulement des élections

Voici comment cela fonctionne :

  1. Les citoyens votent : Le jour de l'élection, les citoyens de chaque État votent pour un candidat à la présidence. Mais en réalité, ils votent pour une liste de grands électeurs affiliés à ce candidat. Ces grands électeurs ont été choisis à l'avance par les partis politiques.

  2. Le gagnant dans chaque État : Dans la majorité des États, le système est du type "winner-take-all". Cela signifie que le candidat qui obtient le plus de voix populaires dans un État remporte tous les grands électeurs de cet État, même si l’écart est mince. Par exemple, si un candidat remporte 50,1 % des voix en Floride, il obtient 100 % des 30 grands électeurs de l'État.

    Exceptions : Le Maine et le Nebraska répartissent leurs grands électeurs de manière proportionnelle. Dans ces États, deux grands électeurs sont attribués au gagnant de l'État, et les autres sont répartis selon les résultats dans chaque district électoral.

  3. Le Collège électoral vote : Après l'élection, les grands électeurs se réunissent en décembre pour voter officiellement pour le président. Dans la grande majorité des cas, ils votent pour le candidat pour lequel ils sont engagés, bien que certains électeurs dits "infidèles" aient parfois voté différemment.

Pourquoi le nombre de votes populaires ne suffit pas ?

Le système du Collège électoral signifie que le nombre total de voix populaires au niveau national n’est pas le facteur décisif. Ce qui compte, c'est de gagner dans les bons États.

Prenons l'exemple de l'élection de 2016 :

  • Hillary Clinton a obtenu près de 2,9 millions de voix de plus que Donald Trump au niveau national.
  • Mais Donald Trump a gagné dans plusieurs États clés (Pennsylvanie, Michigan, Wisconsin) avec de petites marges, ce qui lui a permis de remporter 306 grands électeurs, contre 232 pour Clinton.
  • Il a donc remporté l'élection malgré un déficit dans le vote populaire.

États à forte population et leur rôle

Certains États ont un nombre important de grands électeurs en raison de leur population élevée. Gagner dans ces États peut grandement influencer l'élection.

  • Californie (54 grands électeurs) : C’est l'État le plus peuplé et traditionnellement acquis aux démocrates. Un candidat démocrate qui remporte cet État obtient un énorme avantage.
  • Texas (40 grands électeurs) : Cet État est historiquement un bastion républicain. Gagner au Texas est crucial pour les candidats républicains, car cela représente une grande part des votes électoraux.
  • Floride (30 grands électeurs) : Un des plus gros États pivots, la Floride peut basculer pour l'un ou l'autre camp. Ses 30 grands électeurs en font un État extrêmement convoité.

États pivots : les véritables arbitres de l’élection

Les États pivots (ou swing states) sont des États où les résultats sont incertains et peuvent basculer d'un côté ou de l'autre. Ces États jouent souvent un rôle décisif dans l'élection car leur résultat est imprévisible.

En 2020, par exemple, les États pivots ont inclus :

  • Pennsylvanie (19 grands électeurs) : Un État clé du "Rust Belt" (ceinture industrielle), souvent considéré comme un champ de bataille.
  • Wisconsin (10 grands électeurs) : Un autre État du Midwest où les marges sont souvent serrées.
  • Michigan (15 grands électeurs) : En 2016, Trump y a remporté une victoire avec seulement 10 000 voix d’écart.

Ces États sont si importants parce que, dans des élections très serrées, une petite différence dans ces États peut faire basculer l'ensemble du Collège électoral. Par exemple, en 2020, Joe Biden a remporté la présidence avec une marge de seulement quelques dizaines de milliers de voix dans certains États pivots (Géorgie, Arizona, Wisconsin), qui ont fait toute la différence.

Scénarios possibles et critiques du système

Il est arrivé plusieurs fois qu'un candidat gagne l'élection présidentielle avec moins de voix populaires que son adversaire. Ce fut le cas en 2000 (George W. Bush contre Al Gore) et en 2016 (Donald Trump contre Hillary Clinton).

Le système est souvent critiqué pour donner un poids disproportionné à certains États. Par exemple, un vote au Wyoming (avec 3 grands électeurs pour une petite population) a plus de poids qu'un vote en Californie (avec 54 grands électeurs pour une population beaucoup plus grande).

Cependant, ce système permet aussi de protéger les intérêts des États plus petits ou moins peuplés, et d’éviter que seules les grandes métropoles (comme New York, Los Angeles, ou Houston) ne décident de l’issue de l’élection.

Conclusion : Une question de stratégie

Le système électoral américain pousse les candidats à adapter leurs stratégies. Ils doivent concentrer leurs efforts sur les États pivots, où chaque vote compte, plutôt que d'essayer de maximiser les voix dans des États qu'ils sont sûrs de gagner ou de perdre.

Bien que complexe, ce système reflète l'histoire fédérale des États-Unis, où chaque État, grand ou petit, joue un rôle dans l'élection du président. Et la clé de la victoire n’est pas de remporter la majorité des voix au niveau national, mais de savoir naviguer à travers le Collège électoral et les États clés.


Ainsi, les élections américaines sont bien plus qu'une simple question de votes. Elles sont une danse stratégique entre les grands États et les petits États, les bastions solides et les États pivots, le tout orchestré par le Collège électoral.

vendredi 6 septembre 2024

" Suivre Trump aveuglément et aller en prison!"


 



Depuis qu'il a plongé dans le monde politique, Donald Trump a maîtrisé l'art de parler sans vraiment dire grand-chose. Ses déclarations sont souvent vagues, voire contradictoires, et elles laissent une impression d'incertitude. Pourtant, c'est ce type de président que 40 % des Américains semblent encore prêts à soutenir.

Récemment, Trump a admis avoir perdu l'élection présidentielle de 2020, mais, fidèle à son habitude, il a immédiatement tempéré cette reconnaissance par des accusations de fraude. « J'ai perdu par un cheveu », a-t-il déclaré. Une phrase qui reflète bien son style : accepter une réalité, tout en nourrissant une version alternative pour ne pas perdre la face devant ses partisans.

Cette double rhétorique ne passe plus aussi bien qu'avant. Un exemple frappant est celui de Nick Fuentes, une figure suprémaciste qui a pourtant soutenu Trump dans le passé. Lors d’un récent épisode de son balado, Fuentes a exprimé son indignation face à ce qu’il perçoit comme une trahison de Trump. Il ne mâche pas ses mots : « Pourquoi avons-nous participé au mouvement 'Arrêtons le vol'? Pourquoi des gens sont-ils allés au Capitole le 6 janvier? Pourquoi y a-t-il des gens en prison? »

Ces questions sont le reflet d'une frustration grandissante parmi les partisans les plus extrêmes de Trump. Ils se sentent trahis, abandonnés par celui qu’ils considéraient comme un champion de leur cause. « Il aurait été bon de le savoir avant que 1600 personnes ne soient accusées », poursuit Fuentes, en faisant référence aux conséquences judiciaires des émeutes du Capitole. Cette prise de conscience chez certains partisans de Trump met en lumière une réalité : les mensonges ont un coût, et ce coût est parfois payé par ceux qui y croient aveuglément.

Alors, pourquoi tant d’Américains sont-ils encore séduits par un homme qui a sciemment divisé le pays et entraîné ses partisans sur une voie dangereuse? La réponse réside peut-être dans l’émotion et la peur, deux leviers sur lesquels Trump a toujours su jouer.

Mais le moment est venu pour les électeurs américains de se poser une question cruciale : veulent-ils réellement élire, ou réélire, un politicien qui a non seulement alimenté la division, mais qui a aussi menti sans vergogne, au point de mettre en danger la vie de ses propres partisans?

Le vote de 2024 devra être un signal fort. Un signal que la politique de division et de mensonges n'a pas sa place dans une démocratie moderne. Trump a eu son temps, il a montré ce qu’il était prêt à sacrifier : la vérité, la cohésion sociale et même la paix intérieure de ses propres partisans. L'avenir de l'Amérique ne peut se construire sur une telle fondation.

Le vote sera l’outil pour contrer ce tsunami de désinformation qui continue de proliférer depuis que Trump est en politique. Face à cela, les électeurs devront se demander : Voter pour un homme qui a contribué à la division par ses mensonges, oui ou non pour moi?

 


"Suivre Trump aveuglément et aller en prison!"



 


Source: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2102417/donald-trump-admet-defaite



Depuis qu'il a plongé dans le monde politique, Donald Trump a maîtrisé l'art de parler sans vraiment dire grand-chose. Ses déclarations sont souvent vagues, voire contradictoires, et elles laissent une impression d'incertitude. Pourtant, c'est ce type de président que 40 % des Américains semblent encore prêts à soutenir.

Récemment, Trump a admis avoir perdu l'élection présidentielle de 2020, mais, fidèle à son habitude, il a immédiatement tempéré cette reconnaissance par des accusations de fraude. « J'ai perdu par un cheveu », a-t-il déclaré. Une phrase qui reflète bien son style : accepter une réalité, tout en nourrissant une version alternative pour ne pas perdre la face devant ses partisans.

Cette double rhétorique ne passe plus aussi bien qu'avant. Un exemple frappant est celui de Nick Fuentes, une figure suprémaciste qui a pourtant soutenu Trump dans le passé. Lors d’un récent épisode de son balado, Fuentes a exprimé son indignation face à ce qu’il perçoit comme une trahison de Trump. Il ne mâche pas ses mots : « Pourquoi avons-nous participé au mouvement 'Arrêtons le vol'? Pourquoi des gens sont-ils allés au Capitole le 6 janvier? Pourquoi y a-t-il des gens en prison? »

Ces questions sont le reflet d'une frustration grandissante parmi les partisans les plus extrêmes de Trump. Ils se sentent trahis, abandonnés par celui qu’ils considéraient comme un champion de leur cause. « Il aurait été bon de le savoir avant que 1600 personnes ne soient accusées », poursuit Fuentes, en faisant référence aux conséquences judiciaires des émeutes du Capitole. Cette prise de conscience chez certains partisans de Trump met en lumière une réalité : les mensonges ont un coût, et ce coût est parfois payé par ceux qui y croient aveuglément.

Alors, pourquoi tant d’Américains sont-ils encore séduits par un homme qui a sciemment divisé le pays et entraîné ses partisans sur une voie dangereuse? La réponse réside peut-être dans l’émotion et la peur, deux leviers sur lesquels Trump a toujours su jouer.

Mais le moment est venu pour les électeurs américains de se poser une question cruciale : veulent-ils réellement élire, ou réélire, un politicien qui a non seulement alimenté la division, mais qui a aussi menti sans vergogne, au point de mettre en danger la vie de ses propres partisans?

Le vote de 2024 devra être un signal fort. Un signal que la politique de division et de mensonges n'a pas sa place dans une démocratie moderne. Trump a eu son temps, il a montré ce qu’il était prêt à sacrifier : la vérité, la cohésion sociale et même la paix intérieure de ses propres partisans. L'avenir de l'Amérique ne peut se construire sur une telle fondation.

Le vote sera l’outil pour contrer ce tsunami de désinformation qui continue de proliférer depuis que Trump est en politique. Face à cela, les électeurs devront se demander : Voter pour un homme qui a contribué à la division par ses mensonges, oui ou non pour moi?

 

  Se déconnecter de la techno pour se reconnecter à l’humain Dans un monde où les algorithmes dirigent nos pensées, où la technologie faço...