lundi 8 juillet 2024

Terminator contre Trump!


Source:
 https://www.youtube.com/watch?v=PPSnD8gtwxU

Quand Trump joue la campagne présidentielle comme on tourne un thriller, il est acceptable que le plus grand des acteurs de ce genre de film en fasse la critique. Et le résultat est surprenant. Comment ne pas voir Arnold Schwarzenegger comme celui qui saura sauver la démocratie américaine contre cet envahisseur teinté russe orangé?

Arnold Schwarzenegger, acteur emblématique et ancien gouverneur de Californie, a récemment fait une déclaration qui a secoué le paysage politique américain. Connu pour ses rôles de héros infaillibles dans des films d'action, Schwarzenegger a utilisé sa notoriété et son charisme pour critiquer ouvertement Donald Trump, mettant en lumière les dangers que ce dernier représente pour la démocratie.

Dans un contexte où la politique américaine semble parfois se transformer en une série télévisée dramatique, les interventions de Schwarzenegger prennent une importance particulière. Son message est clair : la démocratie ne peut survivre à la division et à la haine. Il appelle à un retour aux valeurs fondamentales, à l'unité et à la décence, des principes qui semblent s'éroder sous l'influence de Trump.

Schwarzenegger a souligné que les mouvements basés sur la haine n'ont jamais prospéré. En rappelant les échecs des nazis, de la Confédération et du mouvement de l'apartheid, il démontre que la division ne mène qu'à la défaite. Son appel à l'unité et à la positivité est un rappel crucial en ces temps de polarisation intense.

La comparaison de Schwarzenegger entre l'émeute du 6 janvier et la Nuit de Cristal des nazis est audacieuse mais poignante. Il ne s'agit pas seulement de deux événements violents, mais de symboles de l'attaque contre les valeurs démocratiques et les droits de l'homme. En évoquant cette comparaison, Schwarzenegger cherche à réveiller les consciences et à alerter sur les dangers de la complaisance face à la haine et à la division.

Arnold Schwarzenegger n'est pas seulement un acteur, il est aussi un ancien gouverneur avec une expérience politique réelle. Sa critique de Trump n'est pas simplement celle d'une célébrité cherchant l'attention, mais celle d'un leader préoccupé par l'avenir de son pays. En utilisant sa plateforme pour dénoncer les actions de Trump, Schwarzenegger montre qu'il est prêt à défendre la démocratie avec la même ferveur qu'il mettait à combattre les ennemis dans ses films.

Pour les lecteurs de Padreso, cette intervention de Schwarzenegger est un appel à l'action. Il nous rappelle que la démocratie ne peut être prise pour acquise et que chacun d'entre nous a un rôle à jouer pour la protéger. La critique de Schwarzenegger est une invitation à se lever, à s'engager et à travailler ensemble pour un avenir meilleur, un avenir où la démocratie et les valeurs humaines triomphent de la division et de la haine.

En fin de compte, Arnold Schwarzenegger se positionne comme un véritable défenseur de la démocratie, utilisant son influence et son expérience pour lutter contre les forces qui menacent de la détruire. Son message est un puissant rappel que, tout comme dans les films, le bien peut triompher du mal, mais seulement si nous avons le courage de nous lever et de nous battre pour ce en quoi nous croyons.

dimanche 7 juillet 2024

Le vélo n’est souvent pas vu comme une machine à imprimer de l’argent. Mais il devrait l’être.


 Source:
 https://www.lapresse.ca/affaires/finances-personnelles/2024-07-07/l-argent-et-le-bonheur/le-velo-est-une-machine-secrete-a-fabriquer-des-millionnaires.php

Ce dimanche, je vous invite à lire cet excellent article de Nicolas Bérubé du journal La Presse sur les nombreux avantages que procure le vélo. 

"Imaginez une invention qui rend les gens plus musclés, de meilleure humeur, qui réduit les coûts de transport, qui rallonge l’espérance de vie, qui combat le surpoids, qui élimine le besoin d’avoir un abonnement au gym et de trouver du temps pour s’entraîner, qui aide à résoudre la congestion routière, en plus d’éliminer les problèmes de stationnement, de réduire à presque zéro les dépenses des contribuables en matière de mobilité, et qui est agréable à utiliser, qui élimine la pollution sonore et l’émission de particules fines, qui réduit les risques de maladies du cœur, de démence, et le besoin de recourir aux hôpitaux, qui encourage la socialisation, qui développe l’autonomie des enfants, des adolescents et des aînés, en plus de nous donner un meilleur teint et de nous rendre plus attirants aux yeux d’un partenaire actuel ou futur.

Ah oui, et imaginez que cette invention combat aussi le problème des milliards de dollars que nous remettons chaque année aux producteurs d’énergies fossiles. Et qu’elle fait diminuer le relâchement dans l’atmosphère des gaz qui réchauffent dangereusement et pour toujours la seule planète habitable de notre système solaire.

Combien coûterait une telle invention ? Probablement quelques millions, n’est-ce pas 

Me croiriez-vous si je vous disais qu’elle ne coûte que quelques centaines de dollars ? Et qu’à Montréal, à Laval, à Longueuil, à Boucherville, à Terrebonne, à Westmount, à Mont-Royal et à Montréal-Est, cette invention est déjà accessible en 10 000 exemplaires au coin des rues, 24 heures sur 24, prête à enrichir de façon permanente la vie de toute personne qui en approche son téléphone intelligent ?

J’essaie souvent de prodiguer ici des conseils pour diminuer ses dépenses.

C’est facile de se rabattre sur des clichés. Arrêter d’acheter des cafés à l’extérieur. Manger moins au resto le midi. Choisir un véhicule motorisé moins coûteux.

Mais il existe une bien meilleure façon de concilier l’argent et le bonheur. S’il s’agissait d’une pilule, bien des gens se l’arracheraient – avec raison.

Le vélo n’est souvent pas vu comme une machine à imprimer de l’argent. Mais il devrait l’être.

Au Québec, on pense souvent que le vélo n’est bon que pour les gens qui habitent en ville. Et c’est vrai que le vélo est parfait pour les courtes et moyennes distances, disons moins de 10 kilomètres.

La bonne nouvelle ? Les 13 millions de Canadiens qui utilisent la voiture pour se rendre au travail parcourent une distance médiane de 8,7 kilomètres dans chaque direction, selon Statistique Canada.

Est-ce que le navetteur qui parcourt 81 kilomètres pour aller travailler existe ? La mère qui va déposer l’équipe de soccer au complet au milieu de nulle part ? Bien sûr qu’ils existent, et ils ont besoin d’une voiture. Mais ces cas forment une minorité des déplacements. La majorité des déplacements sont courts.

Aussi, bien des gens voient le vélo comme un moyen de transport pour les jeunes en excellente forme physique. Tout ça est 100 % culturel et variable : dans les endroits d’Europe où les réseaux cyclables ont été priorisés depuis les années 1970, il est courant de voir des personnes âgées faire leurs courses à vélo dans de petites, moyennes et grandes villes.

L’âge n’a jamais été un facteur dans mon esprit. Avec la marche, mon vélo a toujours été mon principal mode de transport. C’était vrai quand j’avais 15 ans et c’est vrai aujourd’hui à 47 ans. À la campagne, en banlieue ou en ville, ça ne fait aucune différence : j’utilise mon vélo comme j’utilise mes yeux, mes mains ou mes jambes.

Et pour les distances plus longues, ou pour les gens moins en forme, le vélo électrique est révolutionnaire. On peut arriver au travail sans une goutte de sueur, même en montant des côtes les jours de canicule. On trouve des centaines de vélos électriques sur Kijiji ou sur Marketplace, avec plusieurs modèles à moins de 1000 $. On trouve aussi des remorques d’occasion qui permettent de transporter des enfants, l’épicerie, etc.

Je crois qu’une des barrières à l’utilisation du vélo est psychologique. Bien des tâches dans notre journée sont automatisées. Et donc lorsqu’on veut aller quelque part, on tend le bras pour saisir notre trousseau de clés.

Même s’il fait 25 degrés, que le soleil brille et qu’on est sur le point de déplacer une caisse de métal et de verre de 2000 kg pour aller déposer un enfant de 23 kg à 4 kilomètres de la maison.

Je comprends que des gens habitent sur des routes où la vitesse permise est de 70 km/h ou 90 km/h avec beaucoup de trafic routier et qui ne permettent pas la pratique du vélo. Cela dit, la majorité des gens habitent dans un environnement où des chemins plus calmes existent, et où la pratique du vélo est sécuritaire.

En fait, c’est ne pas utiliser le vélo qui est dangereux.

Huit Canadiens sur dix souffrent de sédentarité, un état propice au développement de différents cancers et des maladies cardiovasculaires, les deux premières causes de décès au pays.

Se déplacer à vélo élimine la sédentarité. C’est aussi simple que ça.

Je sais que les gens qui lisent cette rubrique s’intéressent aux gros sous. Donc je vais arrêter de tourner autour du pot, et parler des vraies affaires.

Conduire un véhicule motorisé brûle 70 cents du kilomètre en frais d’utilisation, ce qui inclut la dépréciation, l’usure, l’essence, l’entretien et les assurances, selon l’Agence du revenu du Canada (ARC).

Un déplacement à vélo ou à vélo électrique de 8,7 km le matin et le soir, cinq jours par semaine, donne environ 274 $ en économies par mois.

Maintenue six mois par année, cette habitude dégage 23 000 $ en économies par décennie, lorsqu’on calcule un rendement de 7 % sur nos placements.

Sur une carrière qui peut durer de 20 ans à 65 ans, prendre le vélo durant les beaux mois de l’année pourrait nous enrichir de 500 000 $. Et je n’inclus pas ici les bénéfices pour la santé.

Ce n’est qu’un début. Peut-être que la personne qui intègre des déplacements à vélo dans son quotidien pourra se passer d’une deuxième voiture. Ou choisir un véhicule d’occasion bon marché qui servira moins souvent.

Comme bien des véhicules sont financés (j’ai des sueurs froides juste à l’écrire), cette personne pourrait, suivant une estimation prudente, se passer d’un paiement de voiture de 500 $ par mois – selon J.D. Power Canada, le paiement mensuel moyen pour un véhicule neuf est de 880 $ actuellement.

Une somme de 500 $ par mois investie de l’âge de 20 ans à 65 ans donne 1,8 million si on estime un rendement annuel de 7 %.

Millionnaires, forts, et en santé, simplement à force de pédaler une partie de l’année.

Je ne peux imaginer renoncer à ça."

samedi 6 juillet 2024

Biden, un phare défectueux dans une mer agitée.





Joe Biden, en tant que président, peut être perçu comme un phare défectueux dans une mer agitée. Cependant, la lumière qui éclaire et guide son peuple a besoin de son engagement inconditionnel pour retrouver le chemin de l'unité, force ultime de toute démocratie.

vendredi 5 juillet 2024

Pourquoi Trump dévoile-t-il ses atouts maintenant dans la présidentielle américaine?



Donald Trump semble avoir pris les rênes de la course présidentielle américaine.Le 1er juillet 2024, la Cour suprême a rendu un jugement historique sur l'immunité présidentielle, offrant une protection quasi absolue aux occupants du Bureau ovale. Cette décision, conjuguée au mystérieux "Project 2025", a propulsé Trump au centre de l'échiquier politique, redéfinissant les règles du jeu électoral.

Transparence Stratégique et Manipulation de l'Agenda Politique

Contrairement à la sagesse politique conventionnelle, Trump a choisi de dévoiler son jeu en pleine campagne. Cette transparence stratégique lui permet de prévenir les critiques futures en affirmant qu'il a toujours été clair sur ses intentions. En exposant ouvertement ses intentions controversées, Trump se prémunit contre les accusations de dissimulation, tout en normalisant des idées qui auraient été jugées inacceptables il y a peu.

Cette approche force ses adversaires à réagir plutôt que de proposer. Joe Biden, censé être en position de force en tant que président sortant, se retrouve sur la défensive. Les démocrates et les républicains modérés font face à un dilemme : comment contrer une stratégie qui transforme la campagne en un référendum sur l'avenir de la démocratie américaine ?

Mobilisation de la Base et Préparation à une Gouvernance Autoritaire

Le génie tactique de Trump réside dans sa capacité à transformer ce qui semblait être une faiblesse - les poursuites judiciaires et les accusations d'autoritarisme - en une force. En brandissant l'immunité présidentielle comme un bouclier et en présentant le "Project 2025" comme un plan de gouvernance, il galvanise sa base tout en polarisant davantage l'électorat.

Le "Project 2025", soutenu par la Heritage Foundation, prévoit une restructuration massive du gouvernement fédéral. Ce plan inclut la nomination de loyalistes à des postes clés, la centralisation des pouvoirs exécutifs, et l'utilisation potentielle des forces de l'ordre pour réprimer les opposants politiques. Cette préparation minutieuse vise à garantir une mise en œuvre rapide et sans heurts des réformes dès le début d'un éventuel mandat.

Réactions et Opposition

Face à cette situation, une partie de la population appelle à une mobilisation citoyenne massive pour défendre les valeurs démocratiques. L'urgence de l'action est palpable, alimentée par la crainte qu'une victoire de Trump pourrait marquer la fin des libertés d'expression et de manifestation.

Il est crucial pour les défenseurs de la démocratie de se mobiliser et de manifester leur opposition à un régime autoritaire potentiel. Les manifestations pacifiques, les campagnes de sensibilisation, et la collaboration avec les organisations de défense des droits civiques sont essentielles pour envoyer un message fort contre l'autoritarisme.

Cependant, cette approche comporte des risques. Une mobilisation à grande échelle pourrait exacerber les divisions déjà profondes au sein de la société américaine. Le défi pour les opposants à Trump sera de trouver un équilibre entre une résistance ferme et le maintien d'un dialogue constructif dans une nation polarisée.

Conclusion

En fin de compte, Trump a réussi à faire de cette élection un référendum sur sa personne et sa vision de l'Amérique. Qu'on l'admire ou qu'on le craigne, force est de constater qu'il a pris le contrôle du narratif de ces présidentielles. La question n'est plus de savoir si Trump peut gagner, mais plutôt comment l'Amérique réagira face à ce test sans précédent de ses institutions démocratiques.

L'avenir de la démocratie américaine semble suspendu à un fil, et le monde entier retient son souffle. Dans ce climat de tension et d'incertitude, une chose est sûre : ces élections marqueront un tournant dans l'histoire politique des États-Unis, quel qu'en soit le résultat. Il est impératif que les opposants se mobilisent dès maintenant pour défendre la liberté, la justice, et la diversité, avant qu'il ne soit trop tard.



mercredi 3 juillet 2024

Si la majorité des américains ne voient pas le projet de dictature Trumpiste dans cette déclaration, les USA sont perdus.


Source: https://richardhetu.com/2024/07/03/la-citation-du-jour-1385/ et https://www.usnews.com/news/national-news/articles/2024-07-04/what-is-project-2025-and-why-is-it-being-linked-to-a-second-american-revolution

« La raison pour laquelle [la gauche radicale] est apoplectique en ce moment, la raison pour laquelle tant d’animateurs de MSNBC, par exemple, perdent quotidiennement la tête, c’est parce que notre camp est en train de gagner. […] Nous sommes en train de vivre la deuxième révolution américaine, qui restera sans effusion de sang si la gauche le permet. »

— Kevin Roberts, président du cercle de réflexion Heritage Foundation, expliquant mardi lors du balado War Room comment les décisions récentes de la Cour suprême des États-Unis, y compris celle sur l’immunité présidentielle, favoriseront la mise en oeuvre du Project 25, cette feuille de route préparée par son groupe en vue du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Ce projet prévoit notamment le démantèlement de l’« État profond » via le licenciement de centaines de fonctionnaires dont les emplois sont aujourd’hui protégés, de même que l’élimination du ministère de l’Éducation, la réduction du champ d’application des programmes d’assurance santé et de retraite, le recul des programmes d’énergie renouvelable pour créer un environnement réglementaire favorable à l’industrie des combustibles fossiles, la limitation de la vente par correspondance de pilules abortives et la suppression des politiques d’embauche fondées sur la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI) dans le cadre des programmes fédéraux, entre autres.

P.S. : L’équipe de campagne de Joe Biden a tenté d’attirer l’attention des électeurs sur cette déclaration mardi. Mais ses efforts sont éclipsés par les retombées de la performance du président lors du premier débat présidentiel.

Project 2025+ Décision sur l’immunité présidentielle par les juges de Trump ( Son Joker) = Première autocratie en sol américain. Si les américains ne voient pas ça, ce sera désastreux le 5 novembre 2024 et on ne pourra pas revenir en arrière par la suite. Et nous , les canadiens sommes les prochains dans la mire de ceux qui s’acharnent à détruire notre démocratie.

 

"Seule la vigilance des américains peut battre le "Joker" de Trump que Sa cour Suprême lui a offert en cadeau."


Dans le jeu politique américain, Donald Trump vient de recevoir un atout majeur : une décision de la Cour suprême sur l'immunité présidentielle qui pourrait bien être son joker. Cette carte, glissée dans son jeu par une institution censée être le garde-fou de la démocratie, soulève des questions cruciales sur l'avenir politique des États-Unis.

La Cour suprême, avec sa majorité de six juges conservateurs, dont trois nommés par Trump lui-même, semble avoir penché en faveur de l'ancien président. John Roberts, Clarence Thomas, Samuel Alito, Neil Gorsuch, Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett forment un bloc puissant, capable d'influencer profondément la jurisprudence américaine pour les décennies à venir.

Cette décision sur l'immunité présidentielle n'est pas un simple avis juridique. C'est un bouclier potentiel contre les nombreuses poursuites judiciaires qui menacent Trump, un cadeau qui pourrait lui permettre d'échapper à la justice et de consolider son emprise sur le Parti républicain. Plus inquiétant encore, elle pourrait ouvrir la voie à une forme d'autocratie sur le sol américain, un scénario jadis impensable dans la plus ancienne démocratie moderne.

L'équilibre des pouvoirs, pierre angulaire du système américain, semble vaciller. Une Cour suprême perçue comme partisane risque d'éroder la confiance du public dans les institutions judiciaires. Cette situation soulève des questions fondamentales : la justice est-elle encore aveugle quand elle semble favoriser si ouvertement un camp politique ?

Le "joker Trump" n'est pas seulement une victoire juridique, c'est un symbole du pouvoir grandissant d'un homme sur les institutions. Il représente la capacité de Trump à façonner le paysage politique et judiciaire à son avantage, même après avoir quitté ses fonctions.

Face à ce défi, la vigilance citoyenne devient cruciale. L'engagement civique et le débat public doivent être renforcés pour contrebalancer cette dynamique inquiétante. L'avenir de la démocratie américaine pourrait bien dépendre de la capacité du peuple à maintenir ses dirigeants et ses institutions responsables.

En fin de compte, le "joker" de Trump n'est pas qu'une simple carte dans un jeu politique. C'est un test pour la résilience du système démocratique américain. Alors que le pays se dirige vers une nouvelle élection présidentielle, la question demeure : ce joker sera-t-il l'atout qui propulsera Trump vers un nouveau mandat, ou le catalyseur d'un réveil démocratique ?

mardi 2 juillet 2024

"Le jugement de la Cour suprême sur l'immunité présidentielle : une arme à double tranchant !"



Le 1er juillet 2024, la Cour suprême des États-Unis a rendu un jugement historique sur l'immunité présidentielle, accordant une protection sans précédent aux occupants du Bureau ovale. Cette décision, aussi controversée que conséquente, pourrait redéfinir l'équilibre des pouvoirs au cœur de la démocratie américaine.

D'un côté, les partisans de Donald Trump y voient une victoire, un bouclier contre ce qu'ils considèrent comme des poursuites politiquement motivées. De l'autre, les défenseurs de la responsabilité exécutive s'inquiètent d'un possible glissement vers l'autoritarisme, particulièrement à la lumière du mystérieux "Project 2025" qui plane comme une ombre sur l'horizon politique.

Mais voici le paradoxe : ce jugement, perçu comme une aubaine pour Trump, pourrait en réalité se révéler être une opportunité en or pour Joe Biden.

En effet, alors que Trump pourrait être tenté d'utiliser cette immunité comme un blanc-seing, Biden a l'occasion de se positionner comme le gardien des valeurs démocratiques. En s'engageant publiquement à ne pas abuser de cette protection, en proposant des réformes pour la limiter, et en réaffirmant son respect pour les institutions, Biden peut tracer une ligne claire entre sa vision de la présidence et celle de son rival.

Le président en exercice pourrait transformer cette décision controversée en un puissant outil de campagne. En appelant à la vigilance citoyenne face aux risques d'abus de pouvoir, en promettant une gouvernance transparente et responsable, Biden peut se présenter comme l'antithèse du spectre autoritaire que beaucoup craignent de voir émerger.

Le "Project 2025", bien que n'étant pas un plan officiel de Trump, alimente ces inquiétudes. Biden pourrait habilement utiliser ce contexte pour souligner l'importance cruciale du choix qui attend les Américains le 5 novembre.

Ainsi, ce qui semblait être une victoire pour Trump pourrait se transformer en son talon d'Achille. Le jugement de la Cour suprême, combiné aux craintes suscitées par le "Project 2025", offre à Biden une plateforme unique pour démontrer son engagement envers les principes démocratiques.

L'ironie est palpable : une décision qui semblait renforcer le pouvoir présidentiel pourrait finalement devenir l'instrument de sa limitation. Dans les mains de Biden, cette "arme à double tranchant" pourrait se retourner contre ceux qui pensaient en bénéficier le plus.

Alors que la campagne s'intensifie, une chose est claire : l'interprétation et l'utilisation de ce jugement seront décisives. Les Américains seront les juges ultimes, décidant quel leader est le mieux à même de manier le pouvoir présidentiel avec responsabilité et intégrité.

Dans cette bataille pour l'âme de la démocratie américaine, le jugement sur l'immunité présidentielle n'est pas seulement un enjeu juridique - c'est devenu le symbole d'un choix de société fondamental.

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