jeudi 5 octobre 2023

Mon ancre de paix, notre ferme familiale à Ascot Corner


Quand je ferme les yeux et imagine un lieu apaisant, c'est toujours vers notre ferme à Ascot Corner que mon esprit se tourne. Sorti à peine de la noyade à 4 ans, pris dans une cour arrière grande, assez pour avoir une corde à linge à laquelle nous accrocher quand ma mère était trop occupée, je me retrouve dans un grand champ de 100 acres tout à moi. Maudit que je me suis senti léger à ce moment-là. Voici ce passage de ma vie en poésie?







De l'étau des eaux, à quatre ans arraché,

Dans une arrière-cour, mon jeune cœur s'est caché.

La corde à linge était notre unique ancre,

Un refuge, quand la vie se faisait plus sombre et franche.


Mais, le destin, en douce, m'a offert une toile,

Ascot Corner, où le vent chante et dévoile.

Cent acres de liberté, vaste étendue sans fin,

Où chaque brin d'herbe chuchotait un doux refrain.


La lourdeur du passé, soudain, s'est envolée,

Au cœur de cette ferme, mon âme s'est dévoilée.

Légère comme l'air, porté par le vent d'été,

J'ai couru, j'ai rêvé, j'ai enfin respiré.


Loin des tumultes, des peurs et des orages,

Cette terre est devenue mon doux héritage.

Elle m'a appris que, malgré nos sombres heures,

Il y a toujours un lieu où bat plus fort le cœur.


Ascot Corner, ma boussole, mon phare solaire,

Toi qui as vu un enfant renaître de la noyade.

Dans tes champs sans fin, sous ton ciel si grand,

J'ai découvert la vie, j'ai touché le firmament.

Entre-deux mondes

À cause de ma noyade à 4 ans, j'ai l'impression de côtoyer toujours 2 mondes. L'un prévenant et l'autre invitant. Comment imaginer cet état d'esprit en poésie?

Entre deux mondes, je flotte, je danse,

L'un m'a englouti, l'autre m'offre une chance.

Noyé dans l'abîme, à l'aube de la vie,

Je fus ressuscité, mais avec un esprit parti.





Le premier est un monde sombre, prévenant,

Écho des eaux profondes, murmures oppressants.

Il m'enveloppe, me rappelle, sans cesse, sans fin,

Le poids de l'instant où tout a failli être la fin.


Le second est lumineux, toujours prévoyant,

Une lumière qui guide, un phare bienveillant.

Il me tire vers l'avant, vers ce qui pourrait être,

M'offrant des visions, des rêves à naître.


Ainsi, tiraillé entre ombre et lumière,

Je navigue la vie, équilibriste solitaire.

Chaque pas, chaque souffle, est empreint de ces deux,

De la peur engloutissante et de l'espoir précieux.

Mais, dans cette danse, dans cet équilibre précaire,

Je trouve une force, un sens singulier, un repère.

Car c'est entre ces mondes, dans cet espace intermédiaire,

Que je découvre la beauté, la valeur de la lumière.

Relation Père-fils

Parlons en langage poétique de la relation Père-Fils pour illustrer comment on passe de fils à père et vice-versa et comment on répète la même vieille erreur de se croire plus fin que son père.


Dans le ballet silencieux des années qui dansent,

De fils à père, la roue tourne en cadence.

Le jeune regard croise le miroir du temps,

Et voit dans les reflets d'antan un visage semblant.


"Je saurai mieux," dit l'enfant, fier et vaillant,

Ignorant les cicatrices, le poids des tourments.

Mais, le père, autrefois tout aussi ardent,

Sourit en songeant à ses propres serments.

Car la sagesse, comme un vieux vin se bonifie,

Mais, l'orgueil de la jeunesse se magnifie.


"J'ai été toi," murmure l'ombre du père,

"Tu seras moi," répond l'écho solitaire.

La roue tourne, et le fils devient patriarche,

Et voit à son tour un jeune coq qui marche.

La même fierté, la même lueur rebelle,

Dans des yeux qui croient éclipser le ciel.


Ainsi, de génération en génération,

Les mêmes erreurs, les mêmes illusions.

Car chaque fils croît, avec audace et candeur,

Dépasser le maître, effacer ses erreurs.


Mais, le temps, fin pédagogue, fin stratège,

Révèle que l'histoire a toujours son manège.

Le fils devient père, le cycle est éternel,

Et, dans le berceau du temps, tout est perpétuel.

La complexité de l’existence


Parlons de la complexité de l'existence de manière imagée?


L'existence ressemble à immense labyrinthe. À la naissance, nous nous retrouvons à l'entrée de ce dédale, sans carte ni boussole, poussés par une curiosité innée à explorer ses nombreux couloirs et passages.





Chaque corridor du labyrinthe est une expérience, un choix, un chemin pris ou délaissé. Certains sont lumineux, bordés de fleurs, et mènent à des espaces ouverts où l'on peut se reposer et contempler la beauté du monde. D'autres sont sombres, étroits, tortueux, remplis d'obstacles et d'énigmes à résoudre.


Parfois, nous nous retrouvons face à des murs, des impasses qui nous obligent à rebrousser chemin, à réfléchir et à trouver une nouvelle direction. Ces moments peuvent être frustrants, mais ils sont aussi des occasions de croissance, nous rappelant que l'existence n'est pas linéaire et que les détours sont souvent nécessaires.


Au cœur du labyrinthe, il y a des clairières, des moments de clarté où nous nous connectons à nous-mêmes, aux autres, et à l'univers. Ce sont ces moments de vérité, de réalisation, où tout semble avoir un sens, même brièvement.


Mais, la complexité de l'existence ne réside pas seulement dans le labyrinthe lui-même. Elle est aussi dans la manière dont nous le traversons. Chacun de nous a sa propre façon de naviguer : certains avancent avec prudence, d'autres avec audace, certains cherchent des repères, d'autres se laissent guider par leur intuition.


Et, même si le labyrinthe semble parfois déroutant, il y a des fils d'Ariane, des indices, des signes qui nous aident à nous orienter. Ce sont les liens que nous tissons, les souvenirs que nous créons, les leçons que nous apprenons.


Au bout du compte, la complexité de l'existence réside dans le voyage lui-même, pas nécessairement dans la destination. Chaque twist, chaque tour, chaque détour enrichit notre parcours, faisant de nous des voyageurs plus sages, plus résilients et, finalement, plus humains.

L’espace sacré

Parlons de cet espace sacré en nous. A-t-il toujours été là à l'intérieur ou ai-je que c'est mon être qui l'a fait naître?

L'espace sacré à l'intérieur est un concept profondément spirituel et philosophique. Sa perception et son interprétation peuvent varier en fonction des croyances, des expériences et des traditions culturelles de chacun. Voici une manière imagée de l'aborder :


Imaginez une pièce en vous, une chambre secrète. Cette pièce a toujours été là, depuis votre naissance, peut-être même avant. C'est une pièce silencieuse, paisible, baignée d'une douce lumière. Elle contient la quintessence de qui vous êtes, l'essence pure de votre être.





Certaines traditions spirituelles pourraient dire que cette chambre a été créée par une force supérieure, que ce soit Dieu, l'Univers, la Source, ou une autre entité divine. D'autres pourraient suggérer que cette chambre est née de la conscience collective, un reflet de l'énergie universelle que nous partageons tous.


D'autres encore pourraient croire que c'est nous-mêmes qui avons façonné cette pièce, à travers nos expériences, nos réflexions et notre quête de compréhension. Chaque moment de joie, chaque épreuve, chaque réalisation a ajouté un élément à cette chambre, la rendant plus riche, plus profonde.


Quelle que soit son origine, ce qui est certain, c'est que cet espace sacré est là pour vous. C'est un sanctuaire, un lieu de refuge. Un endroit où vous pouvez vous retrouver, vous recentrer, et vous reconnecter à votre essence la plus pure. C'est un rappel constant que, au-delà des tourbillons de la vie quotidienne, il y a un noyau stable, paisible et éternel en vous.


La question de savoir si cet espace a toujours été là ou si c'est votre être qui l'a fait naître est en fin de compte une question de croyance et d'interprétation personnelle. Chacun peut choisir la perspective qui résonne le mieux avec lui et qui l'aide à naviguer dans la complexité de l'existence.

 



La paix intérieure, c'est comme un lac calme au cœur d'une forêt dense. Alors que la forêt peut être agitée par le vent, remplie de bruits et de mouvements d'animaux, le lac demeure serein, reflétant parfaitement le ciel et les arbres qui l'entourent.

L'eau du lac est si claire qu'on peut y voir jusqu'au fond, malgré sa profondeur. Cette clarté représente la transparence et l'honnêteté envers soi-même. Les vagues et les turbulences, si elles surviennent, sont temporaires. Elles sont causées par des facteurs extérieurs, comme le vent ou une pluie soudaine. Pourtant, avec le temps, le lac retrouve toujours son calme.

Tout autour, les arbres se tiennent comme des gardiens protecteurs. Ils rappellent que même au milieu du chaos, de l'incertitude, ou des défis de la vie, il y a toujours une ancre, un centre stable sur lequel on peut compter.

La paix intérieure est cette capacité à rester calme, centré et clair, malgré les tempêtes de la vie. C'est savoir que, peu importe ce qui se passe à l'extérieur, il y a un espace sacré à l'intérieur qui est toujours serein, toujours en paix. C'est là que l'on peut se retirer, méditer, et se ressourcer, avant de retourner dans le tumulte du monde extérieur.

mercredi 4 octobre 2023

L'eau de vie...!




 La vie, c'est comme une rivière qui s'écoule. Elle commence comme un petit ruisseau, timide et sinueux, en montagne. C'est l'enfance, pleine de découvertes, d'innocence, et parfois d'obstacles à surmonter, comme des rochers sur lesquels l'eau se brise.

Puis, le ruisseau devient une rivière plus large, elle serpente à travers la forêt, recueillant d'autres cours d'eau en chemin. C'est l'adolescence et la jeunesse, une période de croissance, de formation de la personnalité, et de recherche de son chemin.

La rivière s'élargit encore, traversant des plaines et des vallées. Elle est plus stable, plus forte. Elle sait où elle va, mais elle continue d'être façonnée par le paysage autour d'elle. C'est l'âge adulte, une période de maturité, de défis, de réalisations, mais aussi de moments calmes et réfléchis.

Parfois, la rivière rencontre des rapides, des tourbillons ou des cascades. Ces moments tumultueux symbolisent les défis, les crises, les points de rupture dans la vie. Mais, la rivière continue toujours de couler.

Finalement, la rivière atteint l'océan, vaste et mystérieux. C'est la fin de la vie, le grand inconnu. Mais, plutôt que de disparaître, la rivière se mêle à l'immensité de l'océan, devenant une partie de quelque chose de bien plus grand qu'elle-même.

Tout au long de son cours, la rivière est nourrie par la pluie, éclairée par le soleil, et elle héberge une multitude de vies. Elle change, elle s'adapte, elle surmonte. Elle est à la fois constante et en perpétuel changement. Tout comme la vie.

  Se déconnecter de la techno pour se reconnecter à l’humain Dans un monde où les algorithmes dirigent nos pensées, où la technologie faço...