lundi 5 août 2024

Il est temps de sortir le grand "Sansdessins" de la cour d'école


Source:
« Le krach de Kamala » : Trump réagit à débandade boursière, Richard Hétu: https://richardhetu.com/2024/08/05/le-krach-de-kamala-trump-reagi-a-debandade-boursiere/

Dans les cours de récréation, il y avait toujours ce personnage que tout le monde reconnaissait. Celui qui criait le plus fort, semait la zizanie, intimidait les plus faibles et, pourtant, réussissait à rassembler autour de lui une bande de suiveurs, fascinés par sa bravade. On l'appelait, avec un mélange de dédain et de fatigue, le "Sansdessins". C’était le tyran de la cour d'école, celui qui jouait avec les règles pour mieux écraser ceux qui osaient lui tenir tête. Aujourd'hui, ce "Sansdessins" a grandi et porte le nom de Donald Trump.

Quand on observe les récentes sorties de l'ex-président, il est impossible de ne pas voir le reflet du gamin insupportable qui, incapable d'accepter la réalité, préfère accuser ses adversaires de tous les maux. Que ce soit la chute des marchés boursiers, la météo, ou encore les dernières élections, tout est prétexte pour rejeter la faute sur les autres. Hier, c’était Joe Biden, aujourd'hui, c’est Kamala Harris qu’il appelle la « grande malade » ou la « folle » responsable de la débandade économique. Ces accusations infondées relèvent d'une rhétorique usée jusqu'à la corde, à la fois simpliste et populiste, qui vise avant tout à manipuler une base électorale prête à croire à ses délires.

Mais ce jeu puéril et dénué de respect ne trompe plus personne. Comme dans la cour d'école, les victimes de ce grand "Sansdessins" commencent à se lever, à riposter, et à se protéger de ses assauts. Dans ce contexte, je ne peux m'empêcher de me rappeler les jours où, enfant, j'étais celui qui affrontait ces tyrans. J'étais celui qui n'avait pas peur de dire « ça suffit » et de défendre ceux qui étaient la cible de leurs attaques injustes. Cette mission de protection, je la sens encore aujourd'hui, alors que ce même genre de personnage domine la scène politique.

Il est temps que les adultes, dans ce cas, les électeurs et les citoyens, prennent la parole et disent haut et fort que ce comportement n'a plus sa place. Nous avons tous le pouvoir de sortir le "Sansdessins" de la cour d'école. En refusant de se laisser intimider par ses mots violents et ses accusations gratuites, nous pouvons rétablir un climat de respect et de dialogue, où les idées et les solutions réelles prennent le dessus sur les insultes et la désinformation.

Donald Trump a peut-être réussi à faire croire à certains qu’il était le maître du jeu, mais la réalité, c’est qu’il n’est qu’un enfant capricieux qui refuse de grandir. Il est temps pour nous de sortir ce "Sansdessins" de la cour d'école et de faire place à un leadership mature, capable de respecter ses adversaires et de traiter les défis avec la gravité et la sagesse qu’ils méritent. Nous devons réaffirmer que le véritable pouvoir ne réside pas dans la peur ou la division, mais dans la capacité à unir, à dialoguer, et à construire ensemble un meilleur avenir.

En ce moment crucial de l’histoire politique américaine, soyons nombreux à faire entendre nos voix. Ne laissons pas le bruit assourdissant du grand "Sansdessins" noyer la vérité et la décence. Les cours de récréation appartiennent aux enfants, pas aux tyrans. Il est temps pour l’Amérique de grandir et de sortir ce perturbateur de la cour d'école pour de bon.

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