Les pourboires, est-ce aux consommateurs de compenser pour des salaires trop bas?

 Source: https://www.lapresse.ca/affaires/2024-06-18/la-pratique-des-pourboires-s-apparente-au-far-west.php

Chers lecteurs de Padreso,

Je vous invite à réfléchir et à partager vos expériences et opinions sur une pratique de plus en plus courante dans nos vies : le pourboire. Partout où nous achetons des biens et des services, il semble que l'on nous demande un pourboire supplémentaire, ce qui alourdit souvent la facture finale. Personnellement, je trouve cette situation malaisante. Refuser de donner un pourboire me donne l'impression de dire à l'employé : "Ce n'est pas à moi de compenser pour ton salaire insuffisant. J'ai moi aussi un budget à gérer, et le budget de ton employeur ne me concerne pas."

L'article "La pratique des pourboires s’apparente au « Far West »" de La Presse soulève plusieurs points importants :

• L'impact des terminaux de paiement modernes qui affichent des suggestions de pourboires plus élevées, contribuant à une "inflation du pourboire".
• L'extension des pourboires à de nouveaux secteurs, créant une "dérive des pourboires" et une certaine confusion chez les consommateurs.
• Une fatigue générale face aux pourboires, avec 83 % des Canadiens estimant que trop d'entreprises demandent des pourboires.
• La préférence croissante pour des salaires plus élevés plutôt que des pourboires pour le personnel, une opinion partagée même par ceux ayant travaillé dans des emplois à pourboires.
• La perception que les pourboires servent à compenser les bas salaires plutôt qu'à récompenser un bon service, érodant ainsi la valeur du geste.

Face à cette situation complexe, je vous pose la question suivante :

Comment gérez-vous la pression sociale et personnelle liée aux pourboires dans votre quotidien, et quelles solutions proposez-vous pour équilibrer équitablement la rémunération des employés et le respect de vos propres contraintes budgétaires ?

J'attends avec impatience vos réflexions et suggestions sur ce sujet important.

Bien cordialement, Padreso