« Comme tous les peuples de ce monde, les américains raffolent des histoires remplies d'intrigues, de rebondissements et d'affrontements entre le bien et le mal à l'image de leur politique et comme tous les peuples de ce monde, ils ne doivent jamais perdre de vue que c'est uniquement leur vote qui affectera positivement leur santé, leur éducation, leur économie, leur démocratie, leur justice, égalité et sécurité. »
Cette affirmation succincte mais puissante souligne la distinction fondamentale entre la fiction et la réalité démocratique. Dans un roman, l'auteur exerce un contrôle souverain sur le destin des personnages et l'issue de l'intrigue. Les lecteurs, bien qu'immergés dans l'histoire, restent des spectateurs passifs du déroulement et de la conclusion imaginée par l'écrivain.
En politique, toutefois, la métaphore se transforme. Les électeurs ne sont pas de simples spectateurs; ils sont les auteurs collectifs de l'histoire de leur nation. Chaque vote est un pinceau qui contribue à la toile de l'avenir commun. C'est une expression puissante de la volonté populaire, où le dénouement ne repose pas sur une seule plume, mais sur la somme des choix de millions de citoyens.
Cette distinction met en lumière la beauté et le poids de la démocratie. Contrairement à un roman préétabli, le cours de la politique est dynamique et souvent imprévisible, car il est façonné par les actions, les décisions et les interactions de tous les membres de la société. C'est un rappel que dans une démocratie, la responsabilité de décider de la fin de l'histoire – et du commencement d'une nouvelle – est partagée et réside dans les mains de chacun.
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