Dans l'ombre d'une foule en liesse,
S'élève un homme, prêt à la promesse,
De jours meilleurs, d'un âge d'or,
Mais cachant un dessein bien plus fort.
Ses paroles douces comme le miel,
Captivent les esprits, éclipsent le ciel,
Il parle d'ordre, de grandeur retrouvée,
Mais dans ses yeux, une flamme voilée.
Des ennemis partout, il proclame,
Désignant des boucs émissaires, allumant des flammes,
Promettant protection contre un chaos fabriqué,
Par ses propres mains, habilement masqué.
Le peuple, séduit, le suit sans question,
Mais certains, avec clairvoyance, pressentent la trahison.
Car sous le charme, un serpent se glisse,
Prêt à étrangler la liberté, à prix de malice.
La vigilance est notre bouclier,
Contre ces loups en peau d'agneau déguisés.
Car une fois le pouvoir entre leurs mains serrées,
La liberté s'évapore, la nuit s'est installée.
Alors, peuples de toutes terres, restez éveillés,
Face à ceux qui promettent monts et merveilles, soyez armés.
Car les futurs dictateurs, habiles et rusés,
Dans le cœur de la démocratie, peuvent se nicher.*
*Ce texte est inspiré d'un passage du livre de Marc Levy dont le titre est ¨Noa¨,Éditions Robert Laffont,S.A.S",Paris,Dépôt légal: avril 2023. Voici ci-après ce passage:
"L'histoire des dictatures est toujours la même. Un homme se présente en défenseur du peuple, mène campagne avec de grandes idées nationalistes, hurle sur des podiums qu'il va rétablir l'ordre, assurer la sécurité, lutter contre le crime et la corruption. Et les gens le croient, comme ils croient que tous leurs problèmes sont la faute des autres. Mais les redresseurs de torts sont souvent les auteurs des maux qu'ils dénoncent. Une fois qu'ils ont pris le pouvoir, ils le gardent par tous les moyens, s'érigent en rempart contre le chaos, se positionnent au-dessus de toutes les lois , affirment que tout opposant est un ennemi de la nation, et pendant que le peuple se laisse manipuler, ils s'enrichissent."
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